Désormais lorsque l’on parle de télévision, de plus en plus de téléspectateurs prennent le réflexe d’aller voir sur les réseaux sociaux de quelle manière leurs émissions préférées sont présentes. Le plus souvent, c’est une présence sur Facebook et Twitter que les téléspectateurs découvrent. Et force est de constater que la présence sur chacun de ces réseaux d’apparence similaire révèle quelques différences stratégiques.
Régulièrement pour les émissions de télévision, que cela soit sur Facebook ou Twitter, on retrouve sensiblement un contenu similaire sur l’une ou l’autre des plateformes. Twitter possède néanmoins ce pouvoir de permettre une interaction plus personnelle lors d’un programme que Facebook où le règne de la communication généraliste à l’ensemble des fans reste de mise.
Néanmoins, après avoir observé bon nombre de présences d’émissions sur ces réseaux, j’en suis venu à constater que l’accroissement des communautés de fans d’une émission dépend bien évidement de sa présence et de son succès à l’antenne naturellement mais pas seulement.
En effet, à émission équivalente, une fois celle-ci retirée de l’antenne, on constate que les communautés sur Facebook se stabilisent voir continuent à progresser (à allure modérée soit mais tout de même) tandis que sur Twitter le phénomène est tout autre, les désabonnements sont présents et jour après jour la communauté se réduit d’elle-même puisque plus du tout nourrie.
Le phénomène est assez étrange et fait émerger deux réflexions. A la fois, sur Twitter l’utilisateur est plus souvent confronté à son nombre d’abonnements, de fait il est sans doute plus tenté de venir voir lesquels l’intéressent encore à l’instant, tandis que sur Facebook, le nombre de pages auxquelles nous sommes fans n’est pas facilement accessible. Par ailleurs, je pense que Facebook joue également un certain rôle « patrimonial » au niveau des émissions de télévision. Une émission déprogrammée, la retrouver sur Facebook, c’est en quelques sortes accéder à des archives, des témoignages d’une époque. A l’inverse Twitter, média en perpétuel renouvellement éditorial, joue très peu de se phénomène de souvenir. Il est abondamment approvisionné en nouveautés pour n’avoir que faire des « vieilles » informations.
Sur Facebook, on peut-être fan et chercher à consulter un thème en particulier quitte à fouiller, chercher tandis que l’usage de Twitter ne tient qu’à la promesse d’informations fraîches et récurrentes.
EN DIRECT DE LA SOCIAL TV Facebook Réflexion 2014-07-29 jotbou Partager !