Pour évaluer la force de l’odorat d’un animal on peut l’interroger mais la réponse est souvent imprécise… On pourrait juger de la force de l’odorat à la longueur du nez mais on sait que ce ne sont pas les chiens, ni les hommes d'ailleurs, qui ont le plus gros appendice qui apprécient le mieux les odeurs. Mais désormais, grâce aux progrès de la biologie, on peut compter le nombre de gènes relatifs à l’olfaction dans le génome. A vue de nez, on le sent bien c’est une méthode qui peut se tenir.
Yoshihito Niimura, de l'Université de Tokyo est arrivé à la conclusion que le plus fort c’est l’éléphant pas à cause de son long nez mais à cause de ses gènes olfactifs (près de 2000). On ne sait pas trop comment cela fonctionne mais on nous dit que l’éléphant détrônerait le rat jadis sur la plus haute marche du palmarès olfactif. Ceci est ridicule car le rat sent avec autant de force qu’hier, il n’a juste pas assez de gènes olfactifs pour concurrencer la grosse bête mais peut-être sent-il mieux tout de même... Qui sait ?
Mais quid du chien, du chat, de la vache et du cochon d’inde ? Et bien ils seraient tous battus par l’éléphant. Inutile de dire que l’homme et les primates ne sont pas dans la course.
L'éléphant aurait un odorat cinq fois plus performant que le notre. Plutôt que d'établir un classement chiffré du nez animal, je préfèrerais qu'on en reste à la méthode pifométrique dont on sent bien, pour le coup, qu'elle est bien plus scientifique.
Mais il n’y a pas que les animaux qui reniflent et qui jouent avec les goûts, les odeurs et les sons ; la belle affaire, les plantes aussi. A suivre...