A l'instar de Facebook, qui teste actuellement un bouton « buy » (acheter), Twitter tenterait ainsi de s'infiltrer dans le secteur de la distribution. La solution de CardSpring, destinée à concevoir des applications reliant les expériences en ligne et hors ligne par l'intermédiaire des cartes bancaires, lui permettrait par exemple de proposer aux commerçants de créer des « offres liées à la carte », activables directement dans le fil de messages de ses utilisateurs.
Un scénario envisageable pourrait commencer par une collecte des informations de cartes de paiement par Twitter, puis la publication de promotions (ciblées, de préférence), auxquelles les twittos souscriraient, selon leur intérêt, et qui seraient alors imputées automatiquement sur leur prochain achat qualifié. Le concept a déjà été testé avec American Express il y a plus de 2 ans, apparemment sans donner de résultats extraordinaires. Twitter seul fera-t-il mieux ?
Cette dernière permet simplement de gérer les demandes de remboursement auprès de ses contacts et de suivre l'état du compte associé. Deux petites particularités, malgré tout, dans cette incarnation : les échanges entre les utilisateurs se mettent à la mode du tchat mobile en temps réel (ce qui devrait devenir rapidement un standard, au vu du succès d'applications telles que WhatsApp) et les transferts peuvent être réalisés indifféremment en dollars, euros et livres sterling.
Il n'y a donc rien là de très significatif, si ce n'est que ces ajouts successifs induisent une ressemblance de plus en plus notable entre la solution de Google et le Passbook d'Apple, tandis que les rumeurs sur l'introduction de fonctions de paiement dans le prochain iPhone vont bon train, comme d'habitude…
Paylib se vante par la même occasion d'avoir conquis, en presque un an, 500 e-commerçants – ce qui semble bien peu – et 250 000 consommateurs – soit à peine plus de 1% de sa cible (initiale), pourtant captive et fortement sollicitée. La simple copie, largement incomplète, d'un modèle existant (celui de PayPal) par les grandes banques hexagonales ne suffirait donc pas au succès ? Il est tout de même surprenant qu'un autre établissement se joigne à l'initiative tardivement…
Composée d'une application pour smartphone et d'un lecteur de carte (Ingenico) à connecter via Bluetooth, la solution paraît terriblement banale en comparaison de celles proposées par les grandes banques (Dilizi par BPCE, Mobo par BNP Paribas, Smart TPE par Crédit Agricole et Monem Mobile par LCL). En revanche, les coûts (99 € pour le lecteur et 2,5% de frais sur les transactions) sont sensiblement plus élevés que chez la concurrence… Que peut donc bien espérer Orange avec une offre si peu attractive ?