The Strain // saison 1. Episode 3. Gone Smooth.
La scène d’introduction de « Gone Smooth » nous montre comment les vampires tentent de se camoufler dans le monde que l’on connaît. C’est donc Richard
Sammel (Inglourious Basterds, Casino Royale) qui s’y colle à merveille dans le rôle de Thomas Eichorst. J’ai déjà hâte de le retrouver dans un prochain
épisode de la série. Un peu comme avec l’épisode précédent, j’ai l’impression que cette série évolue très rapidement et que l’on ne voit donc pas vraiment le temps passer. C’est ce que je préfère
dans le sens où au moins, je ne passe pas mon temps à regarder ma montre et à me demander quand est-ce que le calvaire va s’achever (c’est en ce moment ce que je me dis avec la dernière saison de
True Blood). Pour en revenir à The Strain, la série développe aussi petit à petit les diverses associations d’idées et surtout le fait qu’une épidémie est en marche. A la fin de
l’épisode précédent, cette petite fille qui faisait partie des passagers de l’avion avait but le sang de son père dans son bain. Une scène terrifiante et rapide qui laissait présager du bon pour
la suite. Et le bon c’est Goodweather qui débarque chez eux afin de constater les dégâts mais qui ne va malheureusement rien trouver de bien intéressant. C’en est presque dommage mais bon, il
faut tout de même conserver le mystère de la créature jusqu’à la fin de l’épisode.
Puisque c’est à la fin de l’épisode que Goodweather et toute l’équipe du CDC vont pouvoir voir enfin à quoi ressemble cette créature assoiffée de sang et de son asticot qui sort de la bouche des
gens infectés. Tout au long de l’épisode on nous rappelle à quel point dans la mythologie, les vampires sont bien loin d’être des Edward Cullen sexy qui brillent au soleil. Loin de là. Ce sont
des créatures terrifiantes. Guillermo del Toro a donc su revenir à la vraie créature qu’est le vampire afin de nous délivrer quelque chose de particulièrement bon et jouissif.
C’est en effet, tout ce que l’on peut attendre de al part de The Strain et j’ai hâte de voir la suite. On a donc la transformation de Eichorst au début de l’épisode, cet autre
passager de l’avion, Ansel Barbour (incarnée par Nikolai Witschi) qui nous plonge dans son quotidienne. Si l’on n’avait pas forcément vu comment cela se passait cette
transformation, c’est au travers de cet homme que l’on peut la voir à merveille. J’aime beaucoup les moments où l’on entend ce bruit sourd, ce besoin de soif, et petit à petit la transformation
de la réaction de son chien face à lui (au réveil il est tout accueillant et à la fin de l’épisode, il lui aboie dessus).
Note : 8.5/10. En bref, certainement l’épisode le plus solide jusqu’ici.