Je suis Audray, chroniqueuse pour Metal’O’Sphère et Metalleux de France et aujourd’hui, je partage avec vous mes impressions sur mon premier festival, le Garrigue Fest. Retour sur deux jours merveilleux.
Vendredi, à environ 16 heures. Lieu : Montblanc, perdue dans la Garrigue. C’est avec une excitation grandissante que nous suivons le chemin parsemé de panneaux pour nous rendre sur le site du Garrigue Fest. Après environ 10 minutes de virages, de demi tours et de nid de poules, nous arrivons enfin sur le site du fest et faisons la connaissance de Doug. Très avenant, Doug nous explique où nous garer et nous rappelle les consignes de sécurité. C’est donc avec une première très bonne impression que nous nous garons. Présentations et rencontre avec mes acolytes, Fred et Thomas. Notons que je travaille avec Fred depuis environ un an mais que je ne l’avais jamais rencontré avant puisque je suis la seule (je crois) admin de Metal’O’Sphère dans le sud. Après ces rencontres chaleureuses, Fred me donne mon pass press.
On plante la tente sur le camping et hop, direction le site du fest. Rencontre avec Fanny, notre aimable barwoman. Après l’achat d’un gobelet et l’échange de la monnaie, et avec la première bibine à la main, nous nous dirigons vers la scène où Rafer se prépare à jouer pour 17 heures.
Petit entretien avec le bassiste et l’interview avec le groupe est conclu et planifié après la représentation du groupe. 17 h : Rafer commence son concert. Une énergie telle que je n’en avais jamais ressentie s’empare de moi alors que le goupe enchaîne les morceaux. Le bassiste vient souvent jouer près de nous, son enthousiasme est fabuleux à voir. Les autres musiciens restent sur scène mais leur énergie n’en ai pas moins grande. Le groupe garde le morceau éponyme de son premier album pour la fin, The Black Hole Day, mon morceau préféré. Moment d’osmose totale. A la fin de leur concert, les membres remercient chaleureusement le public, qui le lui rend bien et descend de la scène. C’est là que nous retrouvons les membres. Le chanteur et le guitariste devant travailler de nuit, c’est avec le bassiste et le batteur que nous faisons notre interview (interview à venir). Note sympa : Le chanteur m’a donné son propre album, que je garde précieusement depuis ce jour.
Après avoir interviewer Rafer, nous faisons quelques photos souvenirs avec le groupe puis allons voir Temnein, qui a commencé à jouer. Super ambiance devant la scène, les gens commencent à arriver et saluent la prestation de Temnein, superbe prestation s’il en est! les musiques s’enchaînent et malgré la chaleur, le groupe ne semble pas se fatiguer et enchaîne les morceaux avec brio. Petite pensée personnelle quand je les ai vu jouer : il m’a semblé que le groupe tirait son énergie de sa musique, comme si cette musique faisait partie intégrante de leur âme. En bref, une prestation hors du commun. A la fin de la prestation, nous allons voir Temnein et leur demandons une interview mais nous manquons de temps et cette interview sera réalisée par mail (interview à venir).
Vient le tour de Orob, qui met le feu à la scène avec une très bonne prestation et une bonne présence.
Ensuite, Franckie for Fingers. Ce groupe a été un véritable coup de coeur pour moi. J’étais comme possédée par la musique, un rythme entraînant, une voix superbe. Rien d’autres à dire, une prestation magique.
Viennent ensuite Kombur qui ont joué quand la plupart des gens mangeaient. Manger avec de la bonne musique en fond et les cris enthousiastes de mes compagnons fut une expérience assez originale.
Après manger, nous retournons devant la scène pour écouter Psygnosis, qui comme les autres groupes a mis le feu et a dérouillé le cou des headbangers.
Vers 23h30, la fatigue de la route se fait sentir et c’est au camping avec une bonne bibine que j’écoute le concert de The Walking Dead Orchestra. Pour faire court, ça envoyait du lourd! Un son bien chargé, une voix hors du commun et a en juger par les salutations enthousiastes du public, une très bonne présence.
C’est avec la tête remplie de bons souvenirs et le cou un peu douloureux que nous allons nous coucher, le sourire au lèvre. C’était mes impressions sur le premier jour du Garrigue Fest. Le deuxième jour c’est pour quand ? C’est pour demain