Il y a quarante ans, Raymond Poulidor donnait un récital sur les routes mêmes qu'emprunte aujourd'hui le Tour de France. Sa victoire d'étape et son arrivée en solitaire au Plat d'Adet récompensent l'excellente forme dont le près de quarantenaire - il a alors 38 ans… - fait preuve en montagne depuis le début de la Grande Boucle. Ce jour-là, Eddy Merckx est dépassé, mais c'est tout de même le Cannibal qui aura le dernier mot à Paris, Poupou se contentant une fois de plus de la seconde place au classement général. Eternel Poulidor !