Vous en avez sans doute entendu parler, le gouvernement projette d'interdire les happy hours.
En voilà une mesure qui fera grand bien à notre pouvoir d'achat ('savez quoi, il aurait même augmenté de 3,3 % cette année, selon l'INSEE. Sans rire !).
Jeu de mot facile dans mon titre, mais cet espèce de gouvernement de fin règne pompidolien ou giscardien que constitue cet attalage bizarre au sommet de l'Etat et aux parlements se colore de plus en plus en noir et blanc dans mon esprit.
Oh certes, les gusses de l'UMP n'ont aucune leçon à recevoir de l'opposition, dont aucun mouvement n'avait proposé d'alternative avec une vision, un projet, un espoir. Rien, pas d'idée. Buffet, Besancenot ne parlent que de fric. Certes, il est mal distribué. Mais un projet de société ne repose pas sur une alternance gestionnaire.
Les manifs aussi, même celle des lycéens, sont tristes, brouillonnes.
Il y a bien Les Guignols, Le Canard, le Zapping, The Big Bang Theory, Boston Legal pour nous faire rire et nous rendre un peu plus intelligents.
Tout à l'heure, j'ai lu l'article d'Olivier Mongin sur Bienvenue chez les Ch'tis dans la revue Esprit. Pas mal, à contre-pied de ce qu'on a pu lire ici ou là sur cette comédie.
En musique, à part l'album des Midnight Juggernauts, rien n'a attiré l'attention des mes oreilles récemment. Hormis l'expo d'Arcimboldo au Sénat récemment, je n'ai pas vu grand-chose bien, ah oui, celle sur Wagner à la cité de la musique.
Cette morosité ambiante commence vraiment à me faire chier. On pourrait faire quelque chose, je sais pas, non ?