la haine de la gauche pour seul étendard… #ladroitelaplusbetedumonde

Tirons pour la démonstration du juste oubli dont le site de droite Atlantico n’aurait jamais dû le retirer cet aigre pseudo penseur, pour qui seule la haine de la gauche semble servir de méthode. Benoît Raski, puisque c’est son appellation, se réjouit donc de ce qui ressemble à un retrait de la scène publique de Mélenchon. Mais ce n’est manifestement là qu’un prétexte pour assoir la promotion de son livre, dont le titre dit assez clairement à quel point sa démarche est orientée. Qui a dit que tous les  journalistes étaient de gauche ? En voilà un qui, selon sa bio, pour seul exemple de son positionnement qui en fait un ennemi idéologique, a pondu un autre pamphlet,  L’homme que vous aimez haïr  " qui dénonce l’ "anti-sarkozysme primaire" ambiant." Voilà qui est clair. On tape sur Mélenchon quant il est à terre, et on défend un ancien président rejeté par les français et cerné par les affaires judiciaires… Cela en dit long sur les valeurs de ce genre d’individus. Qui de surcroît manie le  mensonge et la mauvaise foi avec autant de capacité de nuisance que l’antisarkozysme primaire qu’il entendait dénoncer…. :

"Jean-Luc Mélenchon a pendant des années occupé le devant de la scène (médiatique) mais pas de la scène politique comme en témoignent ses pitoyables résultats électoraux."Puisque le médisant ne connait pas son dossier et n’a aucune notion de ce que veut dire la déontologie journalistique, rappelons donc ici quelques informations purement factuelles.Avant que Mélenchon ne crée le Parti de gauche, en février 2009, et que l’on assiste à l’éclosion du Front de Gauche, à l’occasion des européennes de la même année, il existait une myriade de partis et mouvements à gauche du PS : en plus du déjà cité PG,  le Parti communiste français (PCF), Gauche unitaire (GU), République et socialisme, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Convergences et alternative, le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), la Gauche anticapitaliste (GA), et Les Alternatifs se sont ensuite regroupés au sein du Front de Gauche. Sans parler de tous ceux qui sans en être adhérents ont exprimé leur soutien à différentes reprises : le Mouvement politique d’éducation populaire, l’Alternative Démocratie Socialisme, le Rassemblement des cercles communistes, l’Organisation Femmes Égalité et le Mouvement des jeunes communistes de France.  La création du Front de Gauche est  à mon sens l’un des événements majeurs qui a marqué la gauche ces  dernières années. Et de cette évolution positive, Mélenchon est l’un des artisans les plus déterminés.En outre, je n’oublie pas quant à moi que lePCF, avant d’adhérer au Front de Gauche,  connaissait des résultats bien plus médiocres que ceux du front de gauche : 01,93 % aux présidentielles 2007, 05,88 % aux européennes de 2004,  et 3,37 % aux présidentielles de 2002…  Même Georges Marchais, dans ces dernières apparitions électorales, n’était qu’à 11,21 % (européennes 1984).  Alors, les critiques bêtes et méchantes de ce Monsieur que je n’ai pas le malheur deconnaitre tombent vraiment à côté de la plaque et ne font pas honneur au beau métier de journaliste. Et je dis cela d’autant plus à l’aise que j’ai pris mes distances avecMélenchon depuis un certain temps, pour des raisons qui ne regardent que moi.