burqa or not burqa ?

Publié le 28 juillet 2014 par Dubruel

Burqa or not burqa

À l’époque où Balthazar évoquait le port de la burqa, on parlait beaucoup d’immigration et du droit de porter ou non les vêtements de son pays d’origine.

(I)

Un jour, par hasard,

Un motard

Trop pressé

A séché Baltha sur la chaussée.

Chauffard,

Au mitard.

Lui, à l’hosto,

La tête enrubannée de Velpeau.

Son voisin

De lit,

Un plaisantin,

Lui a demandé si

C’était sa façon

De faire Islam ? -« Oh ! Non,

Répondit-il, regarde le médecin,

Lui aussi est ceint

D’un bonnet

Et d’un loup louche

Qui lui cachent cheveux, nez

Et bouche.

Quand il prit l’autobus

Pour rentrer at home,

Il vit des femmes et des hommes

À vélo

Protégeant leurs sinus

Par des bandeaux

Anti-gaz polluants.

Z’ étaient tous mahométans ?

Arrivé à ses pénates,

Il a ôté ses savates,

S’est mis à genoux

Sur un bout

De tapis persan

Et priant,

A demandé au Prophète :

-« Vous êtes pour la burqa

N’est-ce pas ? ’ »

Réponse immédiate et géniale

Du docte Mahomet :

-« Votre Convention Nationale

Publiée le 29/10/1793

Et jamais abrogée

Devrait vous mettre à l’aise.

Elle affirmait en effet :

Nulle personne ne peut obliger

Quiconque à s’habiller

D’une manière

Particulière.

Chacun est libre

De se vêtir

De tel ou tel vêtement,

Avec tel ou tel ajustement.

(II)

Déjà le port de la burqa

Tracassa

Le grand Molière.

Dans Le Sicilien, scène 14,

On peut lire ces vers

Qu’à peine Baltha distord :

Ah ! Seigneur Chevalier,

Sauvez-moi, s’il vous plait

D’un mari furieux qui me poursuit.

Sa jalousie

Est incroyable,

Inimaginable.

Il veut que je sois voilée toujours.

Et pour m’avoir trouvée un jour

Le visage un peu découvert,

Il m’a menacé, son épée en l’air.