Burqa or not burqa
À l’époque où Balthazar évoquait le port de la burqa, on parlait beaucoup d’immigration et du droit de porter ou non les vêtements de son pays d’origine.
(I)
Un jour, par hasard,
Un motard
Trop pressé
A séché Baltha sur la chaussée.
Chauffard,
Au mitard.
Lui, à l’hosto,
La tête enrubannée de Velpeau.
Son voisin
De lit,
Un plaisantin,
Lui a demandé si
C’était sa façon
De faire Islam ? -« Oh ! Non,
Répondit-il, regarde le médecin,
Lui aussi est ceint
D’un bonnet
Et d’un loup louche
Qui lui cachent cheveux, nez
Et bouche.
Quand il prit l’autobus
Pour rentrer at home,
Il vit des femmes et des hommes
À vélo
Protégeant leurs sinus
Par des bandeaux
Anti-gaz polluants.
Z’ étaient tous mahométans ?
Arrivé à ses pénates,
Il a ôté ses savates,
S’est mis à genoux
Sur un bout
De tapis persan
Et priant,
A demandé au Prophète :
-« Vous êtes pour la burqa
N’est-ce pas ? ’ »
Réponse immédiate et géniale
Du docte Mahomet :
-« Votre Convention Nationale
Publiée le 29/10/1793
Et jamais abrogée
Devrait vous mettre à l’aise.
Elle affirmait en effet :
Nulle personne ne peut obliger
Quiconque à s’habiller
D’une manière
Particulière.
Chacun est libre
De se vêtir
De tel ou tel vêtement,
Avec tel ou tel ajustement.
(II)
Déjà le port de la burqa
Tracassa
Le grand Molière.
Dans Le Sicilien, scène 14,
On peut lire ces vers
Qu’à peine Baltha distord :
Ah ! Seigneur Chevalier,
Sauvez-moi, s’il vous plait
D’un mari furieux qui me poursuit.
Sa jalousie
Est incroyable,
Inimaginable.
Il veut que je sois voilée toujours.
Et pour m’avoir trouvée un jour
Le visage un peu découvert,
Il m’a menacé, son épée en l’air.