Quand Judas refuse de se pendre

Par Sergeuleski

   A propos de "Vive la dictature" de Pierre Jourde publié le 16 juillet sur son blog nouvelobs.


Extrait :

   " ...  Vive la dictature ! A mort la démocratie ! A bas la liberté des cultes ! Rétablissez la peine de mort ! Les femmes à la maison !

    Voilà quelques slogans que j’offre libéralement aux sympathiques jeunes gens qui défilent dans les rues de France pour soutenir la cause palestinienne contre ce salopard d’état sioniste. Ça peut surprendre, mais vous allez voir que c’est logique.

Qui défilent dans les rues de France » : J’ai failli ajouter « comme d’habitude », la manif contre l’entité sioniste, comme dit le Hamas, que Dieu protège, étant devenue une sorte d’activité rituelle, un folklore qui fait désormais partie de la culture populaire française au même titre que le bal du 14 juillet, la fête de la musique, la foire du Trône ou le défilé du 1er mai. C’est d’ailleurs la même ambiance bon enfant, la gaîté primesautière que nous envient les touristes étrangers. J’ai été tenté d’appeler à étendre ces manifestations de solidarité internationale, pour développer l’animation urbaine."

  

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   Je ne vois qu'une raison pour un tel billet de blog : "nourrir sa famille" et "assurer les fins de mois" dépendent de la capacité de Jourde à produire sur commande de tels écrits .... ou bien alors, c'est qu'il n'y a plus rien à sauver du Nouvelobs et de ses contributeurs.

Et quand on sait que ce sera là très certainement sa seule contribution sur la ratonnade de Gaza soutenue par l'Elysée et Matignon... à quoi assistons-nous  ? Quelqu'un aurait-il les mots à propos de Jourde qui n'est pas loin de toucher le fond... non pas des événements de Gaza mais le fond de son problème :  la haine envers tous ceux dont les actions l'indisposent au plus haut point car chacune d'entre elle lui révèle sa soumission à un système qui ne lui autorise aucune liberté ; comprenez : aucun faux pas.

Car, cela n'aura échappé à personne : avec Jourde, la révolte du plus faible contre son oppresseur, cette révolte-là, c'est toujours pour les autres ; ceux qui ne doivent rien à personne et tout à eux-mêmes. Déshérités ils sont mais... libres !

   Aussi Jourde devra continuer de servir jusqu'à la fin... le vin tiré, le boire jusqu'à la lie... parce que telle est sa croix  : c'est Judas qui refuse de se pendre.

Car personne n'ignore ceci : à force de ne pas honorer ce que l'on se doit à soi-même et accessoirement aux autres, on finit inévitablement par reprocher au plus grand nombre et leur courage et leur sens du devoir.

   A bon entendeur...

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Pour prolonger, cliquez : Jourde et les "antisémites" de son choix