

Sinon, cela fait 4 ans aujourd'hui que mon papy est parti. J'y ai pensé sur la route du retour. Nicolas, encore lui, a écrit un joli billet pour se souvenir de notre copain le Coucou, qui nous a aussi quitté un 27 juillet. Il en a profité pour penser à ces gens qu'on aime et qu'on a rencontré, et qui ont eu la mauvaise idée de nous quitter. Mon papy est mort un mois avant mon mariage, et n'a pas connu ses arrières petits enfants qui font mon bonheur. Penser à lui, à mon ami l'ancien maire, à mon amie de Grenoble, à mon tonton qui est parti il y a presque deux mois, cela me permet de relativiser bien des choses. Les saloperies entendues et lues sur le net, et vues dans les rues de Paris. Cette sale histoire qui met mon village à la une de l'actualité. Je disais hier soir, après une jolie soirée entre amis, qu'il était important de se consacrer aux gens qu'on aime. Mes priorités ont bien changer, entre la mort de proches et d'amis, la naissance de mes bébés. La fin de mon mandat est presque bien tombée, même si ça a été suite une défaite. Ce soir, je pense à mon bébé qui a eu des étoiles dans les yeux et sur sable dans la bouche. Je pense à mon papy. Et on parlera du reste demain... Je pense que l'actualité riche me donnera l'occasion de m'amuser sur ce blog... De m'amuser ou d'être écœurée par la société et certains de ces gens qui la composent, dont certains prônent une tolérance et une ouverture d'esprit dont ils sont complètement dépourvue. Mais ça c'est autre chose...