genre: action, arts martiaux
année: 1989
durée: 1h30
l'histoire: Afin de venger la mort de son père, Sean est devenu ninja. Izumo, son maître, est enlevé par d'autres ninjas pour le compte de Saxon, qui veut amener Sean à lui.
la critique d'Alice In Oliver:
Certes, parmi les action men, on parle souvent des visages les plus connus, à savoir Jean-Claude Van Damme, Chuck Norris, Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone ou encore Steven Seagal. Mais on évoque assez rarement les action men de seconde zone, entre autres, Michael Dudikoff.
En effet, l'acteur doit sa "célébrité" grâce à la saga American Ninja, également connue sous le nom d'American Warrior. Michael Dudikoff a donc enchaîné les coups de tatane en compagnie de Steve James dans les deux premiers épisodes.
Hélas, Michael Dudikoff n'est plus de la partie dans American Ninja 3, réalisé par Cedric Sundstrom en 1989. Visiblement, ce troisième opus a pour objectif de donner une tournure beaucoup plus sérieuse à la franchise en se séparant de son acteur principal et fétiche.
En l'occurrence, Michael Dudikoff est remplacé par un certain David Bradley, un autre action man du pauvre, que l'on retrouvera également dans la saga Cyborg Cop. Autre changement d'importance: Sam Firstenberg, réalisateur des deux premiers American Ninja, n'est plus de la partie.
Comme je l'ai déjà souligné, il est donc remplacé par Cedric Sundstrom. Toutefois, on retrouve quelques figures connues de la franchise, notamment Menahem Golan, toujours producteur du film, et le fameux Steve James, qui joue évidemment le black rigolo de service.
Encore une fois, le but est de donner une nouvelle direction à la franchise et de se détacher de l'esprit fun et bon enfant des deux premiers épisodes. Donc oui, American Ninja 3 est un film d'action sérieux, néanmoins nanar malgré lui. Premier constat, le scénario reste peu ou prou le même.
Attention, SPOILERS ! Sean Davidson (David Bradley) est victime d'un important traumatisme infantile, à savoir la mort de son père. Plusieurs années plus tard, Sean est devenu un sportif chevronné et participe à des compétitions d'arts martiaux. Sur place, il rencontre rapidement Curtis Jackson (Steve James) et Dexter, deux inconnus qui deviennent rapidement ses amis.
Malheureusement, le tournoi n'est qu'un piège orchestré par Cobra pour trouver un combattant redoutable digne d'être exposé à son nouveau by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> by Pricora 1.1"> virus. En effet, Cobra compte bien révolutionner le monde du terrorisme en mettant au point une nouvelle arme bactériologique particulièrement terrifiante.
Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas le gros point fort d'American Ninja 3. Il est même complètement débile ! Une fois encore, nous voici devant une sorte de nazillon sur le retour qui compte créer une nouvelle arme indestructible.
Comme c'est original ! En vérité, la nanardise d'American Ninja 3 repose essentiellement sur l'interprétation de ses deux acteurs principaux, donc David Bradley et Steve James. En l'occurrence, pour David Bradley qui, encore une fois, remplace Michael Dudikoff, on pourrait presque parlait d'une "non-interprétation".
Par là, comprenez que David Bradley est tellement nul, absent et peu charismatique, que sa performance (ou plutôt contre performance) tient du néant total ! Apparemment, l'acteur semble souffrir d'une pathologie qui affecte presque essentiellement les action men, à savoir la paralysie faciale. Oui, tout comme Chuck Norris et Steven Seagal, David Bradley est totalement inexpressif: pas un sourire, pas la moindre émotion et même,pas une mine un peu constipée...
Seul souci, contrairement à ses modèles, David Bradley ne parvient jamais à imposer sa présence dans le film.
En vérité, American Ninja 3 repose essentiellement sur les épaules de Steve James. De ce fait, l'acteur devient le héros (malgré lui) de ce troisième opus, toujours riche en explosions débiles, et qui contient son lot de ninjas furieux bondissant dans tous les sens.
On retrouve donc parfois l'esprit des deux premiers épisodes. Cependant, ce troisième chapitre décevra les fans de la franchise, à tel point qu'un quatrième volet sera réalisé et réunira le même David Bradley et Michael Dudikoff. Certes, au niveau de la nanardise et de la bêtise, American Ninja 3 n'est pas à la hauteur des deux premiers opus. Toutefois, dans son genre, American Ninja 3 reste un mauvais film sympathique.
note: je passe...
note nanardeuse: 14/20