Après EVERYBODY’S GOD en 2010, les petits français de Gush revient avec leur deuxième album studio MIRA. Si vous suivez un peu l’actualité, vous avez sûrement entendu leur nom : nommé au prix Constantin en 2010 puis aux Victoires de la Musique en 2011, les quatre de Gush ont fait une belle entrée dans le pop-rock français. Formé en 2004 en famille (deux frères et deux cousins), Gush était jusqu’à MIRA plus dans la bricole acoustique à la Beck.
Sur cet album, ils lorgnent plus dans la synthé, rétro, electro et un brin entêtant à la Phoenix ou Jamaica. Plus groupe de scène où leurs chansons atteignent une autre dimension, MIRA va dérouter les fans : plus de claviers, moins de guitares avec un son un peu disco comme ligne directrice.
Il y a du Daft Punk avec une pincée de Bee Gees à certains endroits. Alors, oui, les plus jeunes d’entre vous vont se demander de quoi je parle… Pour expliquer tout cela, je pourrais dire que ce côté léger des compositions est du pur été, à la fois sexy et farniente, drague et dance-floor…y compris, si, du côté de chez vous, le DJ se décide à calmer le jeu (‘Broke My Heart’ et ‘We Are Not Alone’).
Gush arrive néanmoins à retomber sur leurs pattes de 2010 (histoire de ne pas dérouter complètement les fans ?) avec le dernier titre "Everybody’s God". Le plus outre la musique ? Le livret du CD qui fait la part belle à une carte fictive du ciel façon constellation… d’où MIRA comme l’étoile dans la constellation de la Baleine ?
Alors, ce côté étoilé, lumineux et attirant rejaillit bien dans cet album qui est un harmonieux mélange de sons vintage et ultra modernes. Vivement l’opus 3 !