- que des chercheurs franco-russes ont découvert un virus vieux de 30 000 ans, qu’ils ont nommé Pithovirus Sibericum, dans un échantillon de pergélisol sibérien, c’est-à-dire ce sous-sol gelé en permanence de la région orientale de la fédération de Russie. Le Pithovirus Sibericum, qui fait plus médicament que peur quand on scande son nom, est un virus géant. Mouais. Virus. Géant. Là, il devient un peu plus inquiétant. Ils le disent inoffensif pour l'Homme ou les animaux, mais les scientifiques craignent que la fonte des glaces ou l'exploitation minière ne libère d’autres virus, anciens aussi, géants également, potentiellement dangereux. Une bombe à retardement, quoi. Si le sol se réchauffe. N’arrêtons pas les apéros, mais cessons avec les glaçons dans le pastis ou le whisky, fournissons Poutine, pour qu’il étale des sacs de glace là-bas. Je ne dis pas qu’il faut s’affoler immédiatement, mais, après la sieste, on panique.
- que le capybara est un rongeur, le plus grand de son ordre. Il peut atteindre à l'âge adulte un poids dépassant les 60 kilos pour une taille comprise allant jusqu'à 1,35 mètre. Vous imaginez la taille de la cage, et de la petite roue ? Doit-on rappeler que les rongeurs possèdent un excellent odorat, que leurs réactions à l'environnement sont très rapides, qu’ils se souviennent longtemps des expériences acquises, qu’ils reconnaissent rapidement de nombreux types de poisons et les évitent en tant que danger, qu’ils sont vecteurs de graves maladies pour l’homme, qu’ils attaquent le bois, les tuyaux, les vêtements ou la nourriture, qu’ils mangent presque tout et aiment les endroits obscurs où ils peuvent se cacher. Des incendies inexpliqués sont causés par des rongeurs grignotant des fils électriques. Alors quand on voit le format du capybara ! Je ne dis pas qu’il faut s’affoler immédiatement, mais, après la sieste, on panique.
- qu’afin de lutter de manière pacifique contre les attaques de requins, qui ont encore sévi à La Réunion il y a peu, des chercheurs australiens ont mis au point une combinaison de surf imitant le motif des poissons toxiques, toxiques pour les requins. Les squales sont alors dissuadés d’attaquer, le motif étant une véritable mise en garde naturelle. Jusqu’au jour où un pharmacien-requin, en sous-mer, loin de nos yeux, trouvera un vaccin contre les toxiques, en distribuera au requins-goinfres, loin de nos journalistes, et qu’ils n’auront plus peur de rien. Je ne dis pas qu’il faut s’affoler immédiatement, mais, après la sieste, on panique.
Magazine Humeur
dimanche 27 juillet 2014