Undateable // Saison 1. 13 épisodes.
BILAN
Undateable pourrait bien être la remplaçante toute trouvée de Men at Work (TBS). Cette dernière m’avait énormément déçu lors de sa troisième (et
dernière) saison. Au début de l’été je découvrais donc Undateable sur NBC. C’était une petite comédie qui, sans être exceptionnelle avait ses atouts. Ce charme
de comédie de mecs qui tentent de trouver l’amour à Détroit sans jamais vraiment y parvenir. Car au fond, ce sont des mecs qui ne sont pas du tout fait pour la vie de couple. Petit à petit cette
comédie un peu folle par moment, drôle à d’autre, force un peu. C’est d’ailleurs l’un des plus grands reproches que je peux faire à cette comédie, d’en faire peut-être un peu trop par moment mais
dans le genre comédie de potes mecs on n’avait pas vu de séries depuis les débuts de Men at Work il y a trois ans de ça. C’est rare en télévision qu’une comédie mette des hommes en scène.
Peut-être est-ce tout simplement pour éviter de tomber dans la série machiste ? Je ne sais pas trop mais à mes yeux les hommes ont comme les femmes le droit à leurs petites comédies.
Undateable n’est pas non plus la comédie qui va sauver tout le monde ou bien renouveler le genre des sitcoms multi-cam mais malgré tout, l’effort est là pour nous éviter de trop
nous ennuyer ou bien de nous donner l’impression qu’il n’y a aucune recherche.
Undateable tente alors d’être une comédie actuelle (notamment en mettant en scène des personnages homosexuels) sans pour autant faire dans la friandise légère et lisse (les blagues sont parfois
très masculines si vous voyez ce que je veux dire). Mais il n’y a rien d’offusquant là dedans non plus. La comédie tente alors de nous parler de ces mecs qui finalement n’ont rien de méchants
mais sont de vrais losers quand il s’agit de parler de relations. On sent que cette comédie tente parfois de ressembler aux succès de ses pairs et c’est tout à son honneur mais ce n’est pas non
plus l’angle d’approche le plus intéressant de toute l’histoire de la série. Bill Lawrence et le co-créateur Adam Sztykiel apportent alors un peu de folie par
moment, notamment en permettant à ses personnages de pousser la chansonnette (que cela soit des One Direction ou encore du Katy Perry). Là dedans on retrouve
aussi un solide casting, mené notamment par Chris D’Elia dans le rôle de Danny. J’aime bien cet acteur qui était déjà très bon dans Whitney et qui, ici, même
s’il fait dans le même registre, trouve encore une fois le moyen de me faire rire par moment. Car oui, Undateable est une comédie qui peut être drôle. Il ne faut pas non plus
trop lui en demander mais c’est suffisamment agréable pour être noté.
Note : 6/10. En bref, sans être une brillante réussite, cette petite comédie a son charme et peut être vue comme la digne descendante de la récemment annulée Men at
Work.