(Agence Science-Presse) – Vous avez tous entendu parler de la fraude nigériane, même si vous ne connaissiez pas son nom: ce sont ces courriels qui vous arrivent de la fille (ou l’ex-épouse, ou la soeur, ou la mère) d’un ministre assassiné (ou un militaire, ou un haut-fonctionnaire) et qui vous promettent une plantureuse commission en échange d’un peu d’aide (monétaire, évidemment). Voilà que plusieurs de ces fraudeurs se sont fait pincer, à en juger par des courriels récents de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigéria, qui font état de centaines de millions de dollars récupérés, et qui vous apprennent que vous pouvez récupérer une partie de cette somme. En échange d’un chèque, bien sûr.