Critiques Séries : East Los High. Saison 1. Pilot.

East Los High // Saison 1. Episode 1. Pilot.

J’ai découvert par hasard l’existence de East Los High, une série du service de streaming américain Hulu. Alors que les services de ce genre ne cessent de croître leur nombre de productions originales, East Los High est l’une des premières de Hulu. Alors que la seconde saison est disponible depuis le début du mois et qu’elle vient d’être renouvelée pour une saison 3, je me suis demandé s’il ne fallait donc pas qu’aille faire un tour afin de voir ce que cette série cache sous le capot. Créée par Carlos Portugal (Meet the Browns, ¡Viva Vegas!) et Kathleen Bedoya, East Los High est une série pour adolescents et adolescentes qui fonctionne sur tous les poncifs du genre. Son originalité est basée sur son casting entièrement latino. Au fond c’est une bonne idée que de nous raconter les aventures d’une communauté afin de parler aux adolescents. Sans compter que ce n’est pas avec le remake mexicain de Gossip Girl qu’ils vont être représentés. Ce premier épisode tente de nous présenter l’univers avec quelques clichés sur les bords. On ne peut pas dire que ce las lit ce que la série fait de plus original ou bien de plus passionnant non plus. Dans le registre, j’ai largement préféré d’autres modèles américains ou, si l’on parle de série avec des hispaniques, je dirais Physique ou Chimie (même si pour le coup c’est plus européen).
Jessie Martinez est une adolescente discrète et sans problème, lycéenne à East Los High. La jeune fille vit seule avec ses parents, préparant ses études futures et fantasmant sur Jacob, le joueur de footballl populaire du lycée. Sa cousine Maya, une jeune fugueuse au passé trouble, emménage chez les Martinez. Elève au même lycée que Jessie, elle tombe elle aussi amoureuse de Jacob. Les deux jeunes filles, Jacob, et leurs amis vont devoir faire face à des situations qui pourraient changer leurs vies...

Au casting on retrouve donc Jessie Martinez, un personnage discrète qui va rapidement se retrouver au coeur des petites histoires du lycée sans l’avoir réellement voulu. Il n’y a rien de bien nouveau là dedans non plus. Tout un tas de séries du genre utilisent ce poncif afin de nous offrir des twists et surtout des petites intrigues savoureuses entre les personnages. Pourtant, je suis tout de même très intrigué par la suite car les séries pour adolescents c’est un peu mon péché mignon (mais ça, vous devez très certainement le savoir). Côté mise en scène j’ai parfois un peu l’impression que Carlos Portugal veut nous plonger dans une série plus proche de la série-réalité The Hills de MTV qu’autre chose. C’est une idée, mais le scénario ne collant pas vraiment et les moyens de la série étant assez proches. C’est tout simplement dommage. Le personnage de Jessie est pourtant un personnage avec lequel on a envie de vivre l’aventure, surtout que son crush pour Jacob, le joueur de football populaire du lycée, c’est un truc que l’on a l’impression de voir dans toutes les séries pour ados. On n’avait pas déjà vu ça dans Awkward ou bien je me trompe ?
On peut comprendre que tout cela va rapidement mener à une relation entre les deux personnages. Le casting est quant à lui assez médiocre. On ne peut pas dire qu’ils aient pioché dans ce qui se fait de mieux chez les acteurs latinos américains. Pourtant il y a énormément de bons acteurs et jeunes par la même occasion. On retrouve donc notamment Gabriel Chavarria (Ecrire pour Exister) qui vaut surtout pour son joli minois. En même temps, je ne pense pas que le but de East Los High était de faire une série beaucoup plus originale de ce point de vue là. Au contraire, le casting se devait donc d’être aussi simple que les intrigues de la série. C’est bel et bien la preuve qu’il manque peut-être un quelque chose dans cette série. La suite va devoir me l’apporter sans quoi je risque bien rapidement d’avoir envie de zapper mais avant toute chose, je cherche à comprendre le phénomène et pourquoi il existe tout de même deux saisons (et une troisième récemment annoncée) mais que je n’en avais jamais entendu parler auparavant.
Note : 4/10. En bref, pas plus convaincant que ça. Dommage.