Joko Widodo, dont la victoire à l'élection présidentielle du 9 juillet a été confirmée mardi 22 juillet, s'est engagé à défendre les droits humains quand il serait au pouvoir - notamment en se préoccupant des violations graves commises par le passé, en protégeant la liberté de religion, en réformant la police et en autorisant des observateurs internationaux à se rendre en Papouasie.
"Le nouveau gouvernement se voit offrir la possibilité de tourner la page et d'inaugurer une ère de respect véritable des droits humains en Indonésie. La victoire de Joko Widodo aura ranimé l'espoir de nombre de victimes et de militants des droits humains courageux qui luttent contre l'impunité depuis des années - ces espoirs ne doivent pas être déçus. En guise de première étape, nous exhortons le nouveau gouvernement à mener un examen exhaustif du bilan de l'Indonésie en matière de droits humains au cours de la décennie écoulée et à élaborer un plan d'action clair. Il est par ailleurs essentiel que cela se fasse en collaboration avec la société civile et d'autres acteurs clés", a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.