C’est la descente heureuse
C’est la nuit sans limite
Les chemins se confondent
Les pierres s’amenuisent
Un grand jardin recueille
les restes de nos vies
Et nous parlons le soir
une langue inconnue
que seul un chien comprend
une étoile ou cet or
qui brille dans le vin
Et nous rend à nous-mêmes
comme un pain sans levain