Les biscuitières

Publié le 05 juillet 2014 par Elodie13 @EloLectures
Titre original: Les biscuitières
Auteur: Esparbec
Editions: La Musardine
Format: Broché
Pages: 375
Catégorie: Érotique/Pornographique

Résumé:

Charlotte arrive un beau matin, conduite par son père, dans la biscuiterie du comte Z. pour y entrer comme apprentie. Elle travaillera sous la protection de Mélanie, la maîtresse du comte, qui règne en despote absolue sur les biscuitières. Initiée aux joies troubles du saphisme par Mélanie qui ne tarde pas à en faire sa poupée, Charlotte est bien vite entraînée dans des jeux de domination particulièrement scabreux sur la personne du garçon de bureau, Philéas. Sans compter sur Rosalinde Darley, la fille du pasteur, une voyeuse impénitente, qui lui fait découvrir peu à peu tous les secrets de la biscuiterie et de ses biscuitières.

Mon avis:

Pour ma première participation à Masse Critique sur le site Babelio, j'ai porté mon choix sur le nouveau livre d'Esparbec. J'avais déjà lu il y à quelque temps Amour et Popotin du même auteur et dans l'ensemble celui-ci m'avait plu, excepté quelques scènes. J'étais donc très impatiente de le lire, malheureusement je ne recommanderai pas ce roman même si vous êtes un fervent lecteur de cette plume.
J'ai trouvé ce livre plat, du début à la fin, nous retrouvons la même héroïne (de seize ans), le même genre de situation, de menaces de la part de supérieurs à "salariés". Il y a toujours cette maquerelle qui fait découvrir ce qu'est les "choses du sexe", avec les mêmes scènes d'entrées. Les réflexions du style, "Cela me révolte mais pourtant je ne peut m'empêcher de trouver cela excitant" sont devenues pénibles. La jeune fille de l'histoire, ici Charlotte, est un personnage passible, elle n'est qu'un regard de la vie des biscuitières de l'usine et à peu de moments de gloire à proprement dîtes. Aucune fille de l'entreprise ne vaut qu'on s'attache à elle, elles sont toutes passées à la casserole comme diraient certains et sont donc devenues des s******! (excusez l'expression!) mais c'est la logique du livre, quand on couche c'est qu'on le veut bien, même quand c'est un viol! Franchement, je suis consciente que c'est voulu par l'auteur, que c'est de la pornographie, mais je pense qu'il à un sérieux problème avec les femmes! (Voilà, mon coup de gueule est passé, désolé, mais cela à été plus fort que moi.)
Pour revenir au livre, la première partie est certainement la plus ennuyante, on installe vite les personnages et on passe à l'action sans que l'engouement prenne. Je suis resté cependant abasourdie par la scène d'humiliation d'un des comptable dans le livre, j'ai trouvé que cela friser l'absurdité. La deuxième partie du livre est pire, avec des jeunes filles qui payent de leur corps une infraction imaginaire. Et pendant tout ce temps il y avait le personnage principal qui assistait et qui pourtant ne bronchait pas, comme si tout était normal.
J'ai vraiment ressenti pour ce roman, et ceux dès le début, dans les pensées intimes de Charlotte, que c'était l'auteur qui s'exprimait, je ne sais pas si je me fait comprendre. J'ai vécu un fantasme de l'auteur. C'est dérangeant, les mêmes mots sont constamment réutilisés par tout les personnages. C'est grossier à tout va et sale! L'auteur ne se prive pour nous faire sentir l'acte, et nous expose tout un tas d'adjectifs pour nous décrire l'odeur de ses personnage, ce que j'ai trouvé abject.
Je pense m'arrêter avec ce livre pour cet auteur, car je ne vois pas l’intérêt de lire les mêmes histoires, de plus il s'agit des mémoires du personnage de Charlotte, ce qui veut dire qu'il y aura certainement une suite! Pour conclure, j'ai trouvé la fin un peu vite expédiée. 
Je remercie les éditions La Musardine et Babelio pour ce partenariat et de m'avoir fait découvrir ce livre.