Éd. du Masque
252 p.
★★★
J’ai lu ce roman il y a un petit moment maintenant. Je m’étais lancée après avoir eu de bons échos sur les talents d’écriture de Serge Brussolo. Un certain don pour créer des univers oniriques, tout à fait surprenants…
Jeanne se rend dans la demeure d’un sculpteur, Van Karkesh, pour poser en tant que modèle nu. Malgré l’atmosphère dérangeante qui émane de la bâtisse, la jeune femme ne peut s’empêcher d’y revenir. La maison recèle bien des secrets lugubres car à chaque fois que Jeanne a le malheur de s’endormir, elle se réveille avec des blessures inexpliquées.
J’ai eu une certaine réticence à lire ce livre car je ne lis jamais d’histoires d’horreur. Pour la simple et bonne raison que j’ai toujours eu peur que le récit ne m’atteigne trop, au même titre que les films d’horreur que je tiens éloigné le plus possible de moi. Je tiens quand même à dormir sur mes deux oreilles, merci bien ! Mais parce que j’ai voulu changer de registre pour une fois, et parce que j’ai eu de bons échos sur les romans de Serge Brussolo, je me suis dit pourquoi pas essayer. Autant dire que j’ai été un peu déçue.
J’ai trouvé que le roman en lui-même était trop rapide. On entre trop vite dans le vif du sujet et surtout je n’ai pas eu le temps d’imaginer des choses, de laisser le suspense m’envahir. J’ai eu le même ressenti pour les personnages, c’est-à-dire que j’ai eu l’impression de les survoler.
Malgré tout, j’ai trouvé que l’histoire était originale et bien pensée. Dommage que ce ne soit pas allé plus loin.