" Hambourg, 1946. la ville est en ruine et la nation brisée. Si la guerre est terminée, la vie, elle, peine à reprendre ses droits. Des ombres fantomatiques errent parmi les décombres à la recherche de nourriture, d'un proche, d'un espoir.Lewis Morgan, colonel de l'armée britannique, est chargé de superviser les opérations de reconstruction du territoire et de dénazification de la population. Il s'installe dans une somptueuse villa réquisitionnée à son intention avec son épouse et leur dernier fils encore en vie.Touché par leur situation, le colonel propose aux propriétaires des lieux, un architecte allemand éploré par la mort de sa femme et sa fille adolescente, de rester.Les deux familles partagent alors le même toit, se croisent, se frôlent, mais comment supporter une telle situation quand une haine viscérale continue d'opposer les deux peuples?Dans cette ambiance oppressante, inimitiées et hostilités vont laisser place à des sentiments plus dangereux encore..."
Les deux familles qui cohabitent se découvrent, apprennent à se connaitre , mais la guerre a laissé sur eux des blessures indélébiles.Ce qui m'a plu : c'est de découvrir cette période de l'après-guerre que je connaissais très peu et qui m'a beaucoup intérressée.,Période pendant laquelle la vie des allemands était un véritable parcours du combattant , trouver de la nourriture était difficile , et obtenir le certificat de blanchiment (prouvant qu'ils n'avaient eu aucun lien avec le régime nazi) l'était encore plus. De cela dépendait toute leur vie.
Extrait:"-Tu cherches un livre précis?Herr Lubert, toujours en bleu de travail était passé par la bibliothèque pour se rendre au salon. Si Frieda était l'adversaire d'Edmund, le sémillant Herr Lubert se révélait un allié inattendu.Il ne possédait apparemment aucun des traits de caractère allemands décrétés dans le guide.Il n'était ni hautain ni fier, juste aimable et plein d'assurance, il n'était ni grave mélancolique, mais d'humeur légère...A dire vrai au cours des dernières semaines, Edmund s'était rendu compte qu'il aimait bien cet Allemand. Il avait l'air sincèremnt intéressé de tout savoir sur le pays de galles , sur leur vie pendant la guerre. Et il connaissais plein de choses."