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"Hiver 2006. Cœur de la Forêt-Noire.Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle.Le bourreau 125.Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman.Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées...et très vite la psychose s'installe.Ne reste alors qu'une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l'impensable..."On se retrouve là dans un huis clos oppressant et au centre d'une histoire machiavélique mais et je dois dire que, des derniers thrillers que je viens de lire , celui-ci est celui que j'ai le moins aimé. J'ai un sentiment vraiment mitigé pour cette lecture car trop peu crédible à mon avis, trop exagérée mais le suspense est bien là et je continue la lecture jusqu'au bout. Déçue donc quelque part car je partais très enthousiaste, l'histoire me semblait bien prometteuse mais n'a pas été a la hauteur de ce que j'en attendais.Extrait:"-Les lecteurs sont de bien étranges créatures, répliqua-t-il.Ils s'abreuvent de sang, se délectent devant les pires atrocités que leur servent les thrillers à deux sous... tant qu'ils ne se sentent pas concernés. Ils se croient extérieurs à tout cela. Mais vous, vous avez frappé là où ça fait mal, vous les confrontez à ce qu'ils repoussent sans cesse, par tous les moyens. Leur propre mort, cette réalité du corps pourrissant.David approuva la remarque.Enfin un lecteur qui le comprenait.-C'était peut-être une erreur ... Je n'ai pas réellement tenu compte du côté détente, évasion du livre.Ces pages qu'on tourne au coin d'un bon feu, après une pénible journée de travail...Je voulais le pire tout le temps, derrière chaque page. Et du réalisme. trop de réalisme."