genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 1993
durée: 1h10
l'histoire: Suite à un accident nucléaire, une région entière du Kansas a été contaminée par les radiations et la population est décédée de manière horrible. Bien entendu, le gouvernement étouffe l'affaire et masque la catastrophe en construisant une cité sur les ruines de l'ancien réacteur.
la critique d'Alice In Oliver:
Plus que jamais, le genre horrifique et surtout le genre zombie semblent être particulièrement attirés par le cinéma bis, et plus spécialement par la série Z. De ce fait, de nombreux réalisateurs amateurs tentent de se faire connaître avec leurs films produits avec trois francs six sous.
C'est par exemple de Tom Sheets (merci d'enlever le "s" à son nom de famille) avec Zombie Bloodbath, réalisé en 1993. Le film appartient évidemment à la catégorie des grosses séries Z qui tâchent et qui piquent les yeux. Le long-métrage n'a pas bénéficié d'une sortie au cinéma, et à ma connaissance, Zombie Bloodbath n'est même pas sorti en vidéo.
Toutefois, il semblerait que le film soit disponible en vhs à un prix exorbitant. Zombie Bloodbath fait donc office de véritable rareté et de pellicule quasiment introuvable. Pourtant, il semblerait que les amateurs du cinéma trash s'arrachent le film à prix d'or.
Ce qui est difficilement compréhensible au regard de la (très) médiocre qualité de cette fumisterie "zombiesque" (je viens d'inventer l'expression). Pire encore, Tom Shit... Pardon... Tom Sheets poussera le vice jusqu'à réaliser une trilogie avec Zombie Bloodbath 2: Rage of the Undead et Zombie Bloodbath 3: Zombie Armageddon.
Premier constat: le scénario est de facture classique et nous présente une société en plein holocauste nucléaire. Comme c'est original... Attention, SPOILERS ! Suite à un accident nucléaire, une région entière du Kansas a été contaminée par les radiations et la population est décédée de manière horrible. Bien entendu, le gouvernement étouffe l'affaire et masque la catastrophe en construisant une cité sur les ruines de l'ancien réacteur. Visiblement, Tom Sheets possède plusieurs influences: on pense parfois à L'Enfer des Zombies de Lucio Fulci, mais surtout à Virus Cannibale de Bruno Mattei.
Vous l'avez donc compris: Zombie Bloodbath n'est rien d'autre qu'un très gros nanar !
Certes, encore une fois, même si le film est une série Z, son côté amateur n'excuse pas tout non plus. L'image est volontairement crade, saute régulièrement à l'écran et l'action est souvent incompréhensible. Ne vous attendez donc pas à un montage sérieux.
En l'occurrence, Tom Sheets prend son camescope et filme plusieurs protagonistes qui tentent d'échapper à une invasion de zombies. Sur ce dernier point, difficile de cerner qui sont les véritable héros de l'histoire et les morts vivants de service. Visiblement, le cinéaste a fait appel à de nombreux figurants pour interpréter les zombies moisis.
Au niveau des maquillages, Zombie Bloodbath brille encore une fois par son côté amateur. Là aussi, le film se montre peu pertinent et totalement illogique. A certains moments, les zombies se révèlent incroyablement lents et inoffensifs dans leurs mouvements.
A d'autres moments, ils courent dans tous les sens et poursuivent inlassablement les personnes qui ne sont pas encore contaminées. Dans ce véritable foutoir filmique, le film délivre largement la marchandise en terme de gore, de démembrement et de tripailles en tout genre. Pourtant, impossible d'être choqué par ces effets sépciaux en forme de barbaque et de mauvais goût.
Les amateurs acharnés de séries Z et de films amateurs apprécieront peut-être cette véritable débâcle cinématographique. Les autres hésiteront à la qualifier de gros nanar ou de sérieux navet.
note: pas envie de noter ça...