Defiance // Saison 2. Episode 5. Put the Damage On.
Cet épisode a un problème, il nous introduit trop de choses à la fois pour mieux les laisser tomber par la suite. Il y a aussi des trucs qui finalement n’ont pas vraiment de sens comme Rafe qui
vit maintenant avec Stahma. D’ailleurs, la scène du bain était plus ou moins ridicule. Je me demande ce que Defiance voulait réellement faire de ce point de vue là. Mais j’ai du
coup légèrement préféré ce qui se passe avec Datak. Toute l’action de ce dernier permet plus ou moins de cerner une partie un peu nébuleuse de la culture de ces créatures. Le fait que Stahma
puisse accepter ses excuses aussi rapidement est assez étrange mais d’un autre côté, c’est culturel. Et la série tente de justifier tout ça par le fait que les humains ne connaissent pas vraiment
leur culture. Le plus intéressant ce n’est donc pas que Rafe prenne des bains avec Stahma puisque personnellement, je m’en moque complètement mais plutôt ce qui se prépare avec Rafe et Datak. En
effet, ces deux là sont en train de comploter afin de faire tomber la Earth Republic. Une association aussi étrange qu’intelligente mais qui pour le moment est très longue à se mettre en place.
Beaucoup de dialogues pas toujours très soignés pour nous emmener vers un dénouement des plus logiques et faciles. La relation entre les deux personnages pourrait faire des étincelles mais je
suis persuadé que cela cache quelque chose, du point de vue de Datak notamment.
Les hallucinations de Pottinger commencent donc à révéler leur identité. Le fait qu’il y ait des intrigues homosexuelles dans Defiance ne me surprend pas mais je suis presque
déçu que la série ait besoin de passer par ces hallucinations pour nous embourber là dedans de façon très lourde et ennuyeuse. Car j’aurais tellement préféré que Conner et Pottinger, cela soit
quelque chose de complètement assumé. L’hallucination de Doc Yewll était donc l’un des meilleurs aspects de l’épisode. D’une part car cela nous permet d’en savoir un peu plus sur elle mais
également sur cette culture que la série semble complètement oublier. En tout cas, c’est une histoire personnelle qui me plaît et j’espère que les téléspectateurs seront un peu mieux servi par la
suite. Car la saison a besoin de s’occuper de ses personnages et le meilleur moyen est de s’occuper de ces intrigues. Doc Yewll a du potentiel pour renouveler un peu l’air de la série alors que
celle-ci semble s’être complètement trompée. Il y a trop de choses par moment et cet épisode souffre justement d’un manque cruel de concentration sur telle ou telle intrigue. Il y a du potentiel,
je pense que tout le monde est d’accord avec moi sur le sujet mais est-ce suffisant ? Je ne sais pas vraiment.
Note : 4.5/10. En bref, trop de choses en même temps sans aucune vraie fluidité.