genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h25
l'histoire: Trois jeunes gens s'arrêtent à un motel pour y passer la nuit, ignorant tout des intentions néfastes des employés.
la critique d'Alice In Oliver:
Déjà, à la base, le premier Motel, réalisé par Nimrod Antal en 2007, n'avait rien d'extraordinaire, mais fonctionnait comme un thriller plutôt efficace dans l'ensemble, et proposait un concept assez original dans l'ensemble. D'ailleurs, le premier rencontrera un succès inattendu au cinéma et surtout lors de sa sortie en dvd. Les producteurs sont conscients de posséder un nouveau filon, un peu comme la saga Saw à la même époque, et décident d'exploiter le concept en proposant une préquelle.
Souvenez-vous, dans le premier volet, les héros, David et Amy, découvraient des vidéos tournées par nos serial killer de service.
Motel 2 va donc exploiter ce concept en proposant un scénario qui se concentre sur l'origine de ces snuff movies. Seule différence et pas des moindres, ce n'est plus Nimrod Antal derrière la caméra. Motel 2, connu également sous le nom de Vacancy 2: First Cut (c'est le titre original), est donc réalisé par Eric Bross en 2009. En l'occurrence, cette suite constitue le tout premier film de l'intéressé.
Espérons seulement que l'on ne retrouvera pas de sitôt ce tâcheron derrière la caméra. Vous l'avez donc compris: Motel 2 est au mieux une suite insignifiante.
Pas grand chose à signaler au niveau du scénario. En gros, on prend les mêmes et on recommence, à la seule différence que Motel 2 a la prétention de nous expliquer les origines du pourquoi du comment. Attention, SPOILERS ! Trois jeunes gens s'arrêtent à un motel pour y passer la nuit, ignorant tout des intentions néfastes des employés.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout ou presque. Dès son introduction, Motel 2 a le mérite de présenter ce qu'il est, à savoir une grosse arnaque. En effet, dès les premières minutes, les tenants d'un hôtel assistent à l'assassinat d'un jeune couple de touristes par un maniaque du scalpel.
Le meurtre est filmé et les patrons de l'hôtel décident de collaborer avec le tueur en série en revendant les vidéos des meurtres et ainsi, se faire un max de thunes. Certes, Motel 2 propose quelques séquences horrifiques. Pourtant, sur la forme, Motel 2 s'apparente davantage à un thriller, tout en oubliant de jouer la carte du psychologique (ce qui était le cas de son prédécesseur).
De ce fait, impossible de s'attacher aux nouveaux héros de cette aventure, donc l'héroïne principale est une blondasse insignifiante (pléonasme !). Ensuite, malgré une introduction qui débute en fanfare, le film a bien du mal à démarrer.
En gros, on s'ennuie ferme et il faudra attendre 45 longues minutes avant d'assister à un nouveau meurtre. Force est de constater que le réalisateur ne parvient jamais à exploiter son sujet. Pire encore, Motel 2 accumule tous les poncifs et tous les clichés du genre.
Même les meurtres (qui constituent le seul intérêt de cette suite... enfin, préquelle...) se révèlent particulièrement décevants. Rien de très effrayant dans l'ensemble. D'ailleurs, on se demande comment cette suite a pu écoper d'une interdiction aux moins de 16 ans.
A cela, il faut aussi ajouter des tueurs idiots et terriblement maladroits. Bref, Motel 2 n'a même pas le charme d'un bon vieux nanar et s'apparente donc à un très gros navet. Allez hop, poubelle !
note: 02/20
note naveteuse: 16/20