Tous ces détails, à l'exception du crime, rendent l'intérieur très cosy, très connoté années 1930. On s'attend à voir Josephine Baker entrer dans sa cabine. Parmi les petits dispositifs sympathiques, notons les reproduction des journaux papier de l'époque qui intègrent l'écran d'une tablette et laissent voir des actualités des années 20-30. Tout cela est donc très décoratif mais très peu muséal : pas de cartel ou d'explication, c'est votre guide qui devrait les donner... mais il n'est pas toujours très bavard. On admire au passage le décor très Art déco des wagons et notamment le travail de Lalique. Puis, 10-15 minutes après être entrés dans les wagons, il vous faut déjà sortir. Il faut dire que derrière vous, ça enchaîne ! Pas moyen de s'attarder ou de faire demi-tour, vous voilà à nouveau sur le parvis. Un peu frustrés, il faut bien l'avouer, de n'avoir pu regarder les détails de ces reconstitutions.
Vous n'avez pas pu manquer cette exposition, il y a de la pub partout et la présence des wagons sur le parvis de l'Institut du monde arabe a fait couler beaucoup d'encre.
Après avoir dûment réservé nos billets, nous voilà partis pour une trentaine de minutes d'attente le long des wagons du train de légende. De quoi l'observer tranquillement et prendre connaissance des premiers panneaux (historique, engouement et inspiration). Par exemple, pas besoin d'aller au Far west pour se faire détrousser : les pillards attaquent aussi en Orient.
Puis, nous sommes accueillis par un "guide" qui nous campe rapidement le contexte des trois wagons (Salon Pullman Flèche d’Or n°4159, Voiture Bar Pullman Train Bleu n°4160, Voiture Lit - Type Ytb n° 3927) : des couchettes, un salon et un bar sur roues, capables de traverser l'Europe jusqu'à Istanbul. Ces espaces sont mis en scène grâce à des journaux, des jeux de cartes, des verres, des bagages, des costumes... et même un macchabée. Eh oui, pour Le Crime de l'Orient Express de cette chère Agatha Christie.
Tous ces détails, à l'exception du crime, rendent l'intérieur très cosy, très connoté années 1930. On s'attend à voir Josephine Baker entrer dans sa cabine. Parmi les petits dispositifs sympathiques, notons les reproduction des journaux papier de l'époque qui intègrent l'écran d'une tablette et laissent voir des actualités des années 20-30. Tout cela est donc très décoratif mais très peu muséal : pas de cartel ou d'explication, c'est votre guide qui devrait les donner... mais il n'est pas toujours très bavard. On admire au passage le décor très Art déco des wagons et notamment le travail de Lalique. Puis, 10-15 minutes après être entrés dans les wagons, il vous faut déjà sortir. Il faut dire que derrière vous, ça enchaîne ! Pas moyen de s'attarder ou de faire demi-tour, vous voilà à nouveau sur le parvis. Un peu frustrés, il faut bien l'avouer, de n'avoir pu regarder les détails de ces reconstitutions. Vous pouvez désormais attaquer la partie plus classique de l'exposition : deux grandes salles nous parlent à nouveau de l'histoire du train et de son inventeur Georges Nagelmackers. Beaucoup de films, des produits estampillés "Orient express" (vaisselle), des cartes, du mobilier, des affiches, des informations sur les locomotives, présentés dans d'immenses malles de voyages (scéno que j'ai trouvé hyper sympa). La première salle est un peu fourre-tout et assez mal agencée : tu ne sais pas trop pourquoi on choisit de te montrer ce qu'on te montre. Heureusement, comme il y a pas mal de groupes, il est possible de capter des bribes d'infos et donner quelques réponses à des questions qui te tourmentent depuis le début de l'expo, genre l'écartement des rails. Eh bien figurez-vous que c'était le même écartement partout puisque le créateur de l'Orient Express n'a pas uniquement affrété des trains de luxe mais créé tout le parcours et mis en place la ligne.
La seconde salle est plus claire. Elle s'attache à l'Orient et aux destinations desservies par l'Orient Express et le Taurus Express, de Venise au Caire en passant par Istanbul, Jérusalem, Alep, Bagdad et tant d'autres villes au nom mythique. Il est intéressant de voir les rêves que véhiculent l'Orient : les touristes se griment en orientaux, ils découvrent des sites historiques, des odalisques (il doit y avoir un quota de filles nues par expo)... Et le train favorise le développement de l’hôtellerie de ces pays lointain par la compagnie des wagons-lits qui a bien compris que le voyageur qui peut s'offrir l'Orient Express descendra dans les meilleurs hôtels.
Cette exposition nourrira plus votre imaginaire que votre intellect. Elle joue sur le mythe de l'Orient Express, l'assaisonnant d'informations historiques et techniques (peu nombreuses), et surtout sur le voyage qu'est la traversée du train pour le visiteur. Les salles d'exposition sont les seuls espaces réellement informatifs mais cette information est dispersée, comme si le visiteur ne venait pas pour apprendre quelque chose mais simplement pour s'émerveiller du luxe et de la beauté du train et des pays qu'il traversait !
Tous ces détails, à l'exception du crime, rendent l'intérieur très cosy, très connoté années 1930. On s'attend à voir Josephine Baker entrer dans sa cabine. Parmi les petits dispositifs sympathiques, notons les reproduction des journaux papier de l'époque qui intègrent l'écran d'une tablette et laissent voir des actualités des années 20-30. Tout cela est donc très décoratif mais très peu muséal : pas de cartel ou d'explication, c'est votre guide qui devrait les donner... mais il n'est pas toujours très bavard. On admire au passage le décor très Art déco des wagons et notamment le travail de Lalique. Puis, 10-15 minutes après être entrés dans les wagons, il vous faut déjà sortir. Il faut dire que derrière vous, ça enchaîne ! Pas moyen de s'attarder ou de faire demi-tour, vous voilà à nouveau sur le parvis. Un peu frustrés, il faut bien l'avouer, de n'avoir pu regarder les détails de ces reconstitutions.