Comme je l’ai martelé à l’occasion des deux derniers billets que j’ai consacré à ce sujet, le fait d’interdire des manifestations de soutien au peuple palestinien était la pire des décisions qui soit. En effet, c’était donner la part belle aux pires des éléments radicaux sans le garde-fous d’un service de sécurité solide et provenant de l’ensemble des organisations. La preuve en est que seules les manifestations interdites ont créé des incidents, et que celle d ‘aujourd’hui à Paris a été un franc succès et s’est déroulée dans le calme, n’en déplaise à nos détracteurs.
J’en profite d’ailleurs pour faire savoir à qui de droit que le fait d‘opposer un malheur à un autre n’est franchement pas très digne. Et bien peu catholique…. je trouve même cela plutôt lamentable. Que celui qui m’accuse de procéder d’une indignation à géométrie variable me jette la première pierre… Si l’on devait juger de la gravité de l’atteinte aux droits de l’homme seulement en fonction de l’ethnie ou de la religion dont elle procède, la démarche en serait aussitôt frappée du sceau de la discrimination, et donc de l’indignité, et atteindrait l’effet contraire à celui espéré. On pourra donc appeler cela dorénavant la preuve par Romain Blachier, du seul fait de l’ineptie de son dernier billet. Et ses pierres ne risquent guère de m’atteindre : il habite loin, et je suis athée.