Robin Thicke "Paula" @@@

Publié le 30 juin 2014 par Sagittariushh @SagittariusHH
Sagittarius HH / 30 juin 2014

Ce qui devait arriver, arriva. Il ne manquait plus qu’une photo de paparazzi pour illustrer le fait que Paula a largué ce Casanova de Robin Thicke. Et ceci alors qu’il surfait sur le succès mondial de son single "Blurred Lines" avec Pharrell, le tube de l’été 2013 (si vous ne le saviez pas, vous étiez dans une caverne avec Eric Zemmour), tiré de l’album très commercial du même nom. Il faut avouer qu’on se demandait si Robin n’allait pas déraper à tourner autour de filles toutes nues et d’autres comme Miley Cyrus qui ont fait un twerk bien placé alors qu’il chantait aux MTV VMA avec son costume de Beetlejuice.

Comme ça doit être embarrassant pour l’actrice Paula Patton d’être la raison de ce 7e disque de Robin… Pathétique au point que Paula a à peine été défendu par sa maison de disque et on se demande si Pharrell, qui gère le label Star Trak, était au courant de cette sortie vu qu’il n’en a pas pipé mot. Silence radio. Il faut dire qu’on a toujours en tête l’air de "Blurred Lines" (hey hey hey!), mais la mesure du flop a été mesurée aux chiffres de ventes de ce nouvel album en Angleterre : 530 copies la première semaine ! Et 24000 à sa sortie aux US… Le bide.

Au sommet de sa gloire, le crooner qui portait jusqu’alors une image d’homme fidèle et hum séducteur a perdu ce qu’il avait de plus précieux du jour au lendemain. Le mec qui dans l’ivresse du succès a flirté avec tout ce qui a une paire de beaux nichons et dragouillé de jolis culs, avant de réaliser en rentrant que sa femme a tout vu. Ce moment gênant quand Robin doit se sentir sacrément con. Please someone call Olivia Pope! En écoutant les premières chansons ("You’re my Fantasy", "Get Her Back", "Still Madly Crazy"), Robin Thicke, plus ou moins acculé par le poids de la culpabilité, chante des sérénades ridicules, tel le marié volage qui remet son alliance pour reconquérir le coeur de la belle qui était sienne. Inconfortable à entendre quand ça devient trop personnel…

Robin nous fait la totale pour la reconquérir: guitare-voix, piano-voix, soul/funk ("Living in New York City" très James Brownien), slow-jams old fashioned ("Love can grow back"), et même rock’n roll ("Tippy Toes", "Time of Your Life")… Et ce titre dancefloor loupé "Too Little Too Late". Puis on constate avec dépit que sa voix est affectée… comme légèrement enrouée après avoir ouvert la 2e caisse de whisky. On pourrait croire qu’il essaie d’imiter John Legend à certains moments. Autant réécouter ses trois premiers albums et Love After War, non? Robin Thicke ne serait-il pas en train de foutre sa carrière en l’air en plus de son couple? On ira pas jusque là, Paula est, malgré un constant malaise, un album de r&b contenant de belles compositions. Mais va falloir qu’il se fasse oublier un moment s’il ne veut pas se discréditer davantage, et pour se faire une raison : c’est mort.