Malgré un temps maussade en ce mois de juillet, la nouvelle édition de The Peacock Society est venue égayer notre week end. Fidèle à elle même, c’est une fois de plus au Parc Floral qu’elle a marqué l’arrêt. Une programmation attrayante, un endroit dépaysant, on se lance donc pour deux soirées inoubliables.
Nuit 1 #bouillant
L’ouverture du festival tombe un vendredi. Plus besoin de galérer à l’entrée des boîtes, la Peacock est là ! Vendredi soir donc, à la lisière du bois de Vincennes, le sol tremble déjà et offre un avant goût de ce qui nous attend sur place. À peine arrivés au Parc Floral, nous voilà transposés dans un monde plus que merveilleux. Tout est étudié pour que l’on s’y sente bien : des food trucks aux hamacs (pour la digestion), en passant par les toilettes présentes en masse. Il faudra cependant braver la pluie pour se rendre sur ces installations tandis que les deux scènes ont été transférées à l’intérieur du hall du Parc Floral.
Il est minuit et demi lorsque Ron Morelli prend place sur la scène 1, mais on ne s’attarde que peu devant le patron de LIES. Cassius est également aux platines sur la seconde scène et offre un set bourré de nouveautés et parfois même surprenant. On switche de nouveau vers la scène 1 pour contempler The Martinez Brothers : ces deux frères en parfaite osmose nous on fait vibrer pendant près de deux heures.
Mais notre coup de cœur de la soirée revient à Recondite qui a pris la relève à une heure, où il fait bon d’être en forme. Premier réveil matinal, des basses profondes et puissantes : on se laisse emporter par le rythme du set sans en oublier le final à venir de cette première nuit. Richie Hawtin et Kerri Chandler ont tout deux insisté pour clôturer leur scène, nous laissant ainsi dans un état de trouble : Où aller ?
On opte finalement pour Ritchie Hawtin, le meilleur pour la fin, proposant un set à la hauteur de nos espérances. On sent que l’artiste partage et profite de ce moment autant que son public. On déserte les lieux au lever du soleil, encore étourdis par cette nuit de folie, une soirée sans faute et une organisation sans faille qui laisse présager une seconde nuit plus qu’agréable.
Nuit 2 #bouillant
Retour au parc floral pour la deuxième et dernière nuit de la Peacock Society. Malgré les orages annoncés, une tenue légère est de rigueur compte tenu de la chaleur dans les halls accueillant les deux scènes principales.
Arrivé sur le site, l’odeur des food trucks et l’appel de la bière créent une tension plus que palpable : boire ou manger ? Mais sachant qu’on sera debout jusqu’à 7h, pas de concession alors on opte pour un hot dog façon Brooklyn puis pour une pinte (voir même deux ou trois). Une fois ravitaillé, on file profiter du DJ set de Makam tout en surveillant l’heure afin de ne pas rater le début du set d’Agoria, qui fût, pour ainsi dire, l’un des meilleurs de cette deuxième nuit.
A 3h30, Paul Kalkbrenner prend le relais sur la scène 1 et offre un live d’une heure trente en toute simplicité. Simplicité qui fait cependant monter la température d’un sacré cran et qui pousse une nouvelle fois à la consommation de bière. Il est désormais 5h du matin et le soleil pointe le bout de son nez. Le patron de Bromance, alias Brodinski entre en scène à coup de basses lourdes et livre un set assez violent et presque agressif à l’heure ou l’on aimerait légèrement reposer nos tympans.
Cette dernière nuit se clôture au petit matin. L’air se veut frais et rafraîchit nos corps #bouillants. Avec une telle programmation, et un public en feu, on ne peut être qu’impatient de retrouver le Parc Floral pour une troisième édition.
On tient également à remercier Clémence Boudin-Gilles pour sa contribution et s’être déplacée afin de nous faire vivre l’intérieur de cette 1ère soirée Peacock.