A 831 : Europe Écologie dit non

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Europe Ecologie-Les Verts reste sur sa ligne, opposée à la réalisation de l'A 831. Et sedemande qui paie et pour quoi.

Ce n'est pas la première fois qu'Europe Ecologie Les Verts dit son opposition à l'autoroute A831 entre Fontenay-le-Comte et Rochefort. Mais Tony Demeurant, co-animateur du partiécologiste dans le Sud-Vendée, et qui s'exprime pour la coordination départementale, se pose unequestion : « Derrière le mythe de l'A 831, qui paie et pour quoi ? » Et EELV de reprendre sesarguments : le coût « exorbitant de cette autoroute pour les contribuables vendéens,probablement 400 à 500 millions d'euros pour les collectivités », son « inefficacité » àdévelopper le Sud-Vendée, « comme l'avait promis l'autoroute A83 actuelle », son impactenvironnemental, alors que le Marais Poitevin vient de retrouver son statut de parc naturel régional,son « incapacité » à régler le vrai problème d'augmentation du trafic routier sur lesdépartementales, et ce, alors que Marans (Charente-Maritime) attend depuis longtemps uncontournement. « Nos impôts locaux ne peuvent pas servir à une autoroute, ils doiventservir aux besoins locaux : collèges, lycées, trains, culture, aménagements préparantl'avenir. »
L'emploi
Concernant la création d'emplois liée à la réalisation éventuelle de l'A 831, Tony Demeurant estimeque « l'emploi reste un objectif vital à atteindre pour le Sud-Vendée, mais ne peut-il pasêtre atteint par d'autres moyens ? » Et d'ajouter : « Si on pousse la situation à l'absurde, aunom de l'emploi coûte que coûte, faudrait-il autoriser la construction d'une centralenucléaire en Sud-Vendée ? Mais à l'heure des dérèglements climatiques de plus en plusviolents, alors que nos systèmes économiques et politiques sont à bout de souffle et quenous en sommes tous conscients, faut-il s'enfermer dans un modèle dépassé ? » A laréalisation de cette autoroute, Europe Écologie Les Verts préfère la création d'emplois pouraméliorer le quotidien : « réparation de nos erreurs » dans l'aménagement et l'urbanisme, dansla « restauration de notre alimentation », dans la réduction de la facture énergétique des bâtiments.