Sauver Malaysia Airlines : l'UMP monte au créneau

Alors que la communauté internationale se déchire quant au traitement des dépouilles des victimes du vol MH17 écrasé jeudi dernier sur le sol soviétique ukrainien, Brave Patrie recentre le débat sur l’essentiel : quel devenir pour l’action Malaysia Airlines – la vraie tragédie n’est-elle pas d’abord financière ? – et surtout, que dit la vraie France, que fait la France forte ?

Très peu relayée, la première intervention du Porte-Parole de la Malaysia Airlines a voulu rassurer les marchés. Après la disparition mystérieuse d’un premier vol et de ses 239 passagers le 8 mars dernier entre Kuala Lumpur et Pékin, le MH370, le petit homme à la conformation et au sourire typiques de la race malaise a surpris tous les observateurs lors de sa première conférence de presse après le drame : « Cette fois-ci, on n’a pas perdu notre avion, on sait exactement où il est tombé ! »

Pour compréhensible qu’elle soit, la fierté du communicant a peu convaincu et les esprits les plus charitables, notamment en France, ont pu interpréter cette réaction atypique comme l’appel au secours refoulé de l’Homme malade de l’aéronautique civil.

Quand l’UMP construit…

À l’UMP, l’union sacrée des dirigeants a une fois de plus démontré sa capacité à agir pour le bien commun : François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé ont proposé la formation d’un triumvirat destiné prendre la direction de Malaysia Airlines et ainsi garantir la compagnie aérienne contre le fort risque de désagrégation qui la guette.

Nicolas Sarkozy a également offert son aide : « Inutile de bousculer la hiérarchie naturelle de cette entreprise. Donnez-moi la présidence du Conseil d’Administration et j’arrangerai tout ça. Avec Jean-François à la com’ et un petit salaire de Conseiller spécial - histoire de payer le sel - je la ferai tripler moi, cette action. »

…le PS interdit !

Parallèlement à ces offres charitables et responsables, le ministre de l’Intérieur socialiste Bernard Cazeneuve a réagi avec une fermeté louable en interdisant l’espace aérien du pays à tous les appareils, quelle que soit leur Compagnie : « Faites-moi confiance, sans cette interdiction, les violences contre les avions seraient bien pires. »

Dans les médias « c’est Gaza », le CSA intervient

En apprenant que le vol MH17 avait a son bord une centaine de passagers se rendant à une conférence internationale sur la lutte contre le SIDA, Jean-Marie Le Pen a aussitôt réagi avec sa gouaille légendaire pour nous exprimer l’intérêt d’une telle hécatombe.

Nous ne pourrons malheureusement pas relayer son propos ici. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a en effet notifié la rédaction de Brave Patrie que le Front National accusait déjà un dépassement de couverture média de 273%% depuis 3 ans par rapport aux autres partis.

Par ailleurs, ledit CSA a imposé à la rédaction de traiter le conflit israélo-palestinien alors que la période estivale devait nous laisser l’opportunité comme chaque année de nous toucher la nouille tranquillement à l’instar des parlements et gouvernements.

Afin de continuer à émettre sur le Internet, nous avons donc choisi de publier le dernier communiqué de presse de Pédophiles Sans Frontières :

« En tant qu’Organisation Non Gouvernementale dont la vocation première concerne d’abord le développement personnel de ses membres, nous ne nous estimons habituellement pas légitimes pour juger des questions de tactique militaire et des stratégies de défense des États souverains. Cependant, Pédophiles Sans Frontières souhaite exprimer sa plus vive émotion quant à l’assassinat d’enfants jouant sur une plage de Gaza par des tirs de missiles israéliens et demande solennellement à l’OMC d’intervenir au plus vite parce que vraiment, c’est gâcher ! »

P.-S.

La rédaction remercie son correspondant aéronautique, Florent Romano, dont l’article original a été amendé par quelques tirs de missile.