J’ai résisté longtemps, ne voulant pas m’endormir, ne voulant pas voir arriver demain. Et pourtant les heures sont passées et je vais devoir me résoudre à te voir partir, le cœur un peu à l’envers de t’aimer ainsi. Cela serait mentir que de dire que je n’imagine rien, que le besoin de savoir que je vais te revoir n’est pas présent, profondément enfoui quelque part avec les rêves et les espoirs. Je t’aime car c’est mon évidence, c’est l’émotion d’un sentiment intense et incontrôlable, je ne lutte jamais. Ton absence viendra habiter mes heures creuses, tu demeureras dans mes vides, comblant ainsi mes faiblesses de mes désirs et mes épuisements à vivre par des envies d’espérances.