Avant son départ forcé en France,
Mohamed Boudia, ce véritable self-made-man tout acquis a la chose didactique, avait une autre passion, la communication ou il a mis sur rail un quotidien du soir communément appelé a l’époque ’
Alger ce Soir ’, suivi de la publication ou plutôt du périodique ‘Novembre’.
‘Enfant’ de la Casbah d’Alger ou il
est né le 24 février 1932 ,devenu par la suite un ‘Homme ‘ de toutes les causes Mohamed Boudia, était issue d’une famille modeste, pauvre ,ce qui lui ne lui a pas permis d’aller loin dans ses
études ,et ce, vu l’arbitraire, la tyrannie, la ségrégation raciale et l’ injustice qui régnait a l’époque par la puissance coloniale a l’encontre des populations légitimes, ou des Algériens sont
devenues des ‘Apatrides’ dans leurs propres pays .
Malgré ces effets difficiles sous
l’occupation française, pour un enseignement d’éveil, et surtout pour la survie ont orienté Mohamed Boudia de s’affirmer en face de son milieu, de l’exploiter au mieux de ses intérêts et c’est
cet effort qui lui fait découvrir et mettre au point des modes de réaction toujours plus efficaces, plus nuancés, plus maniables dont l’intelligence est l’expression la plus parfaite. En alliant
le théâtre, grâce à feu Mustapha Gribi, à l’instar de ces compatriotes, il épouse la cause nationale en militant dés son jeune âge dans l’avant scene du patriotisme authentique. La guerre de
libération amorcée, Mohamed Boudia rejoint les rangs du front de libération national –fédération de France, où il entame des actions résolus a la hauteur de l’événement de cet homme pour la cause
nationale, où il sera arrêté et condamné par le colonialisme français a une peine de 2O ans de prison . L’évasion réussi des geôles du colonialisme, à vu Mohamed Boudia s’envoler vers Tunis pour
allier la troupe théâtrale du front de libération nationale tout en restant fidele a la ligne de conduite pour a la cause du serment de Novembre, d’ailleurs indissociables en associant sa
vocation du théâtre et l’amour a sa patrie. La perception est action, pour Mohamed Boudia le théâtre est aussi une arme redoutable pour combattre l’ennemi d’une disposition psychologique et dont
la tache est lourde de reconnaissance.
Dans les années 63, c’est-à-dire
quelques temps après l’indépendance de notre pays des jougs du colonialisme français, Mohamed Boudia s’illustra a forger une panoplie pièces théâtrales jusqu’à une dizaine en un laps de temps
pour le ‘TNA’, et ce, malgré les moyens de bords mis a la disposition du théâtre a l’époque et dont l’œuvre artistique lui été confié, a primé dans ce domaine.
La tache à accomplir est lourde,
reconnaissons –le. Rares sont les hommes qui, surtout les artistes a l’époque qui, même portaient l’Algérie dans leur cœur, connaissaient parfaitement que le rôle du théâtre avant et après
l’indépendance était un moyen de sensibilisation et mobilisation des masses pour les impliquer mieux a la cause.
Il crée à cet effet ‘les trains
culturels’ qui parcourent le pays dans tous les itinéraires, en présentant des spectacles a travers les villes et communes, et ce, jusqu’aux coins les plus isolés pour entrainer la population a
fascination des planches que souhaitait présenté le Martyr Mohamed Boudia.
Il y a de cela quarante et un an,
un inévitable 28 juin 1973 est tué a Paris assassiné Mohamed Boudia par les services secret Israélien’ Mossad’ en collusion avec les services de la direction des services territoriales ’DST’, qui
auraient piégé sa ‘Renault 16’, qui avait embrassé haut et fort sa cause pour que vive la Palestine.
Un double martyr, de la cause pour
une Algérie libre et pour la cause palestinienne, qui demeure a ce jour, c’est-à-dire après 41 ans après son lâche assassinat, grand un inconnu ,voir même ignoré de la part de ceux qui sont
autour de la table. N’est-il pas vrai que nul n’est prophète dans son pays !
Manseur Si Mohamed pour
l'ODH Tizi-Ouzou