Qu'on ne s'y trompe pas, la musique de igor Stanislas et d'Emmanuel Mac Manus, amis depuis les années 80, n'a rien de hippie.Même si l'on entend un peu de mandoline par-ci ou de banjo par-là, guitares et pianos sonnent clairement comme le rock classique des années 70 à 90, Blue Oster Cult et Pearl Jam en avant pour ne citer qu'eux.
Les riffs y sont généralement puissants, les voix profondes et les arrangements très orchestrés.D'ailleurs, cela s'entend:ce gros son anglo-saxon a été immanquablement mixé au pays de l'Oncle Sam.
Deuxième album après leur concept album Dragonfly en 2010. Dig for victory porte bien son nom, tant ses morceaux semblent portés par une force dévastatrice menant irrémédiablement à la victoire.Parfois même, le ton se calme et le piano donne des airs de wings, ce qui n'est pas déplaisant. Le calme après la tempête, ça a aussi du bon
LONGUEURS D'ONDES N°69 (Oct2013)