Malgré ma répugnance à parler de ce sujet qui nécessite une grande prudence sous peine de voir se déchaîner des éléments hystériques incontrôlés, je poursuis ici ma réflexion sur le conflit israélo-palestinien, entamée avant hier sous l’angle des manifestations interdites. La suite m’a hélas tristement donné raison depuis. Il était en effet à mon sens risqué de la part de ce gouvernement de ne pas autoriser les manifestations, alors qu’on en a autorisé de bien plus amorales, anti-sociales, dangereuses et violentes. Dans le cas qui nous préoccupe ici, refuser de laisser s’exprimer l’opposition à la logique mortifère d’Israël, c’était donner la voie libre aux mouvements les plus extrémistes de soutien au peuple palestinien, sans bénéficier de surcroît de l’encadrement structuré d’un mouvement plus large, et de la sécurité qui auraient prévalu dans le cas d’une manifestation autorisée. On voit bien ce que ce refus des autorités a donné… L’irresponsabilité du gouvernement est patente, et ce premier ministre qui se pose si peu de questions sur sa propre responsabilité dans les violences à Paris et Sarcelles ferait bien de s’en aviser. Ceci d’autant plus que certaines polluhttps://gauchedecombat.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=31427&action=edittions médiatiques ne sont pas étrangères aux partis pris de nos gouvernants… et à l’enfumage de mes concitoyens sur ce dossier, qu’aucun mensonge d’aucune sorte ne parviendra à dissimuler. L’action violente, que je condamne bien évidemment, de certains individus isolés suffirait-il pour ce gouvernement (à l’orientation politique si visiblement orientée dans un sens qui n’est pas le nôtre) à décrédibiliser dans leur ensemble les actions de soutien au peuple palestinien, qui ne sauraient se confondre avec un antisémitisme primaire que nous rejetons ? Ce serait trop facile…
On peut me dire ce que l’on veut, rien ne saura jamais me faire oublier le massacre de civils innocents, quelles que soient les justifications "stratégiques" qui ne sont que pures spéculations technocratiques dans lesquelles la plus petite parcelle d’humanisme est absente. Je n’oublie pas en effet quant à moi que les forces au pouvoir en Israël sont dans leur essence en partie d’extrême-droite. C’est pourquoi j’appelle mes lecteurs (et trices) à prendre connaissance de cette pétition d’Avaaz, et à la signer. Car oui, moi aussi, je pense qu’Israël est un état assassin. Et pourtant je n’ai rien d’un antisémite. désolé de décevoir nos contradicteurs qui trouvent là un argument si facile pour nous faire taire… Notre indignation ne saurait être à géométrie variable en fonction de la religion des uns et des autres : je suis athée.