Critiques Séries : Murder in the First. Saison 1. Episode 6.

Publié le 21 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Murder in the First // Saison 1. Episode 6. Punch Drunk.


Dans sa propre mécanique, Murder in the First semble parfois prendre le téléspectateur pour un vrai oeuf. Mais peu importe, car le plaisir reste là malgré tout. En effet, j’ai passé un agréable moment devant ce nouvel épisode de Murder in the First grâce à la bonne volonté des scénaristes qui ont voulu donner un peu plus de place au procès d’Erich. Avec Mr Daniel pour le défendre, forcément tout cela va se dérouler de façon légèrement différente. Les dialogues s’enchainent, les longs monologues des avocats également. Cela a largement de quoi rappeler Patty Hewes qui était capable de défendre une affaire et de ne jamais la perdre. Car c’était son truc à elle, de condamner et de ne jamais perdre. C’est un peu la même chose avec Mr Daniel. C’est en tout cas ce que je ressens et puis il y a un petit côté ultra pervers chez James Cromwell que je dois avouer trouver fascinant. Du coup, la série m’offre ici tout ce que j’attends de sa part et même un peu plus encore. La mécanique a parfois beau l’air d’être un peu rouillée, le spectacle est garanti. Je ne m’attendais pas du tout à ce que le côté procès de Murder in the First soit réussi, surtout qu’à ses débuts, la série n’avait pas vraiment su faire quelque chose de passionnant à mon goût de ce point de vue là. Bien au contraire, j’avais été terriblement déçu.
Par ailleurs, je dois avouer que je trouve assez marrant de voir TNT recruter des acteurs dans des autres séries maisons. C’est là que l’on retrouve Currie Graham dans le rôle de l’avocat de la défense Mario Siletti. L’acteur avait déjà joué dans une série judiciaire de TNT : Raising The Bar (avec une première saison réussie et une seconde complètement ratée). En tout cas, je dois avouer que cela me fait plaisir de voir que le côté judiciaire de Murder in the First ne passe pas à la trappe. Bien au contraire, on sent que les scénaristes veulent nous offrir un spectacle visuellement appétissant. C’est donc tout à leur honneur bien évidemment et surtout, cela fonctionne terriblement bien. De son côté Erich est un peu plus confiant maintenant qu’il a Mr Daniel à ses côtés pour tenter de le sauver. Je suppose que tout ne va pas se dérouler comme prévu par la suite, surtout vu la conclusion de l’épisode qui nous emmène déjà dans le futur. Après six mois, c’est donc le procès d’Erich et je pense que c’est tout ce que le téléspectateur pouvait attendre. Je trouve tout de même tout cela un peu trop rapidement à mon goût. En effet, je suppose que Erich est quelqu’un de malin et qu’il n’a pas fait grand chose (ou bien qu’il a tout très bien caché pour faire en sorte que l’on ne remonte pas à lui).
C’est là que Murder in the First devient terriblement excitante, surtout que les preuves de la culpabilité d’Erich sont finalement assez minces je trouve. Pendant ce temps, Murder in the First se permet une vraie aparté plus personnelle. En effet, Hildy se demande si elle ne devrait pas se remettre avec son ex mari. Cette partie de la série a beau être assez pompeuse par moment, il y a aussi une volonté de faire évoluer Hildy dans une toute nouvelle direction. Après tout, cette dernière avait un peu de mal à enclencher la seconde une fois le procès de Erich en route. Du coup, je me demande comment toute cette affaire va bien pouvoir évoluer. Par moment, Murder in the First sort de l’affaire d’Erich afin de nous raconter des choses qui finalement, bien que cela apporte un peu plus de pertinence aux personnages, ce n’est pas aussi efficace que l’on ne pourrait le demander. C’est en tout cas comme ça que j’ai pu le ressentir malheureusement ce malgré toute la bonne volonté que semblent mettre les scénaristes dans ces intrigues secondaires dont je me moque légèrement pour le moment. Peut-être que par la suite cela deviendra plus fluide mais la mise en place ne force pas vraiment le respect.
Note : 5.5/10. En bref, toujours sympathique, les monologues dans le tribunal s’enchaînent pour notre plus grand plaisir.