The Strain // Saison 1. Episode 2. The Box.
C’est rare que je me dise ça avec une série mais c’est arrivé avec The Strain. En effet, à l’issue de ce second épisode je me suis surpris à me demander pourquoi l’épisode était
aussi court. Au bout des 42 minutes d’épisodes, je me suis donc demandé si je n’avais pas loupé la moitié de l’épisode mais il n’en est rien. Après la diffusion du pilote de la série la semaine
dernière, beaucoup de réactions allaient dans les deux sens, d’un côté ceux qui ont adoré et de l’autre ceux qui ont détesté. Il n’y avait pas vraiment de juste milieu. Je fais donc partie de
ceux qui ont adoré le premier épisode, mettant en place une ambiance, une histoire et des mystères de façon très efficace en seulement une heure de temps. De plus, le style de Guillermo
del Toro (certainement ce qui devrait mettre tout le monde d’accord, la qualité visuelle du produit) apportait quelque chose de nous dans le monde des séries. Dans ce nouvel épisode nous
suivons toujours les aventures de tous les personnages introduits dans le premier épisode et notamment cette fillette, passagère du vol fantôme, qui est retournée chez elle avec une terrible
envie de se réchauffer. Si son père pensait qu’il s’agissait d’un besoin de se réchauffer, ce n’est pas du tout le cas. En effet, ce dont elle avait besoin c’est de se nourrir et le froid
correspond forcément à l’un des symptômes des vampires.
Cette fillette est en tout cas tout ce que je peux aimer dans les séries et films d’horreurs. Les enfants sont toujours plus terrifiants que les adultes et ce moment où elle dit à son père
qu’elle a faim était terrible. De toute façon, dès que l’on voit la petite fille à l’écran, on sait pertinemment qu’elle va boire son père mais comment cela va réellement se dérouler ? Telle est
la question. Tout au long de la scène le téléspectateur est tenu en haleine et l’épisode s’achève. Comment ne pas avoir envie d’en voir plus. Par ailleurs, Goodweather et sa collègue sont démis
de cette affaire. Ils sont donc contraints de quitter les lieux de l’enquête et de la quarantaine car le gouvernement ne peut pas se permettre de fermer un aéroport comme celui-ci autant de
temps. On peut le comprendre même si dans un sens l’épidémie est toujours dans les parages (et elle est même beaucoup plus impressionnante que l’on ne pourrait le croire). Ce que j’aime bien là
dedans c’est le fait que Goodweather est un homme de terrain. Mais aussi que l’on apprend à le connaître. Sa petite visite chez son ex femme, son fils et puis son ennemi (et nouveau mari de son
ex femme) était assez touchante. On tente d’humaniser l’un des personnages de cette enquête et ce n’est pas plus mal.
Note : 8.5/10. En bref, tout simplement brillant. C’est dans cette ambiance étouffante que The Strain tente de nous plonger dans son récit multidimensionnel. Que
demander de plus.