![CINEMA : CINEMA](http://media.paperblog.fr/i/722/7225494/cinema-new-york-melody-2014-begin-again-2014--L-lzfA6t.jpeg)
Once’s director John Carney is back with another ‘musical’ set in NYC: Begin Again. Despite a pretty attractive cast, can this new opus keep up with Once’s success ?
More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
New York Melody est le 6ème film de John Carney, un réalisateur qui s’est précédemment fait connaître pour le film Once en 2006 avec l’histoire d’une rencontre musicale au micro-budget qui avait montré au monde qu’il existait bel un bien un cinéma national irlandais capable de toucher un public international. Once relatait un coup de foudre musical entre un guitariste irlandais, subissant les contrecoups d’une rupture amoureuse, et une jeune immigrée tchèque. Le film, qui bénéficiait d’un budget de 130 000 euros, était un pur produit artisanal, de la production jusqu’à la distribution du film. Son succès avait alors dépassé les espérances de son réalisateur. Falling Slowly, chanson emblématique de Once, a ainsi raflé l’Oscar de la meilleure chanson originale en 2008, une victoire qui est pour beaucoup dans le succès de film au box-office mondial : Once aura rapporté plus de vingt millions de dollars au total (cf. http://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=28013). New York Melody, ou Begin Again dans les pays anglo-saxons, marque le deuxième film musical de John Carney. Comme dans Once, un « couple » musical décide d’investir les rues de la ville et de produire un album indépendant en réunissant d’autres artistes à la recherche d’une expérience alternative. New York Melody, qualifié de « feel good movie » de l’été, ne serait-il donc que le « Twice » de John Carney ?
![CINEMA : CINEMA](http://media.paperblog.fr/i/722/7225494/cinema-new-york-melody-2014-begin-again-2014--L-9A_T4s.jpeg)
On a reproché à John Carney de proposer avec ce nouveau film une redite à l’américaine de Once. Ce dernier s’est défendu en comparant ses films musicaux à des peintures que l’on accrocherait à un mur : « les gens ne pourront juger de leur qualité que quand ils en verront dix accrochées ensemble » (cf. http://www.irishtimes.com/culture/john-carney-goes-urban-musical-once-more-1.1862099?page=1). Je trouve l’argument très juste : John Carney entrevoit tout simplement la possibilité d’une renaissance de la comédie musicale au cinéma, genre qui a quelque peu déserté les écrans aujourd’hui. Entre les années 1930 et 1950, alors que plusieurs films musicaux sortaient simultanément, personne ne se posait la question de la pertinence d’une énième apparition de Gene Kelly au cinéma. Il n’y a donc, à mon sens, aucune raison de cracher dans la soupe : rares sont les réalisateurs capables de créer de telles compositions musicales pour les beaux yeux de leurs personnages.
![CINEMA : CINEMA](http://media.paperblog.fr/i/722/7225494/cinema-new-york-melody-2014-begin-again-2014--L-j5TfeC.jpeg)
En tournant le dos à l’industrie cinématographique irlandaise, John Carney tourne le dos à un pays oublié des box-offices et des revues de cinéma. Avant de pouvoir s’investir à l’échelle internationale, il serait plus cohérent de bâtir les fondations d’un cinéma national aux racines bien ancrées dans l’identité culturelle de son pays, aussi chauvin que cela puisse paraître. Et c’est dans cet effort national que résidera la force de rayonnement du cinéma irlandais.
Marine J.
Site officiel : http://www.ugcdistribution.fr/film/new-york-melody_228