Quand on se compare, on se console… vraiment?
Publié le 21 juillet 2014 par Lamallette
@Lamallette1
Quand on se compare, on se console… vraiment?
Par Mélissa Lévesque
Je ressens le besoin de m’ouvrir un peu à vous, fidèles lectrices de La mallette, parce que vous êtes relativement concernées par le sujet dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui. J’ai envie de vous parler d’une mauvaise qu’habitude qu’on a, nous, les filles. On a la fâcheuse manie de se
comparer aux autres. Qui n’a jamais désiré les jambes de rêve de sa meilleure amie, les
cheveux blonds de la plus belle fille de l’école et qui n’a jamais envié le succès d’une fille à qui tout semble réussir?
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, cette manie est omniprésente dans ma vie. Rares sont les jours où je n’envie pas quelqu’un ou que je ne compare pas ma petite personne à quelqu’un d’autre. C’est une sorte de quête idiote de la perfection. Une sorte d’envie absurde de plaire et d’être une bonne et belle fille. Et avec le recul, je constate que je n’en retire jamais du positif. Jamais. Mais je continue.
Quand j’ai créer La mallette, en septembre 2013, j’ai vécu une période un peu difficile. En fait, je ne m’en rendais pas nécessairement compte, mais avec le recul, je constate que ça me faisait mal de toujours me comparer. Je suis entrée dans un monde où la mode et la beauté étaient très importants, sans toutefois être superficiels. Je suis entrée dans un mode où, à petite échelle, je suis devenue accessible à tous. Je suis entrée dans un monde où il y a un tas de filles belles et ambitieuses. Je suis entrée dans un monde qui me plaisait drôlement, mais qui me faisait un petit peu mal. Un monde où c’est encore plus facile de se comparer.
Et me voilà aujourd’hui. Je mentirais si je disais que j’ai arrêter de me comparer aux autres. Mais je me sens quand même drôlement mieux. J’ai appris à faire la part des choses. À aimer mon corps, mon visage, mes cheveux et ma personnalité. J’ai appris à aimer ma vie et à travailler pour qu’elle soit à mon goût au lieu de m’épuiser à vivre la vie que les autres mènent.
Et à travers ça, j’ai pensé à vous les filles. J’ai pensé à toi Amélie, à toi Sarah, à toi Caroline… J’ai pensé à toutes les lectrices de La mallette qui sont des filles comme les autres, avec des qualités exceptionnelles, mais qui ont souvent tendance à faire des comparaisons. J’ai pensé à vous et j’ai eu envie de vous transmettre le message suivant:
Te dire de ne pas te comparer aux autres seraient totalement irréaliste. Donc je te dis de te faire confiance, de découvrir ta véritable personnalité, de mettre tes qualités de l’avant, d’accepter que tu es belle même si tu ne corresponds pas à la fille que tu voudrais être. Parce qu’au fond, si tu envies des gens, il y a certainement des gens qui t’envient, toi.