ODH Tizi-Ouzou: Depuis juillet 2002, le gouvernement sioniste édifié à un
rythme effréné un mur dans le but avancé reste celui de séparer la Cisjordanie de l’état sioniste sous le fallacieux scénario ’sécuritaire’.En juillet 2003, un premier tronçon de 125 kilomètres a
été réalisé.Dans une deuxième étape, lancée en octobre 2003, le mur qui n’empreinte pas la ligne verte, c’est a dire la frontière avérée depuis 1967 entre l’état sioniste et les territoires
palestiniens progresse a s’ avancer a certains points sur plus de 3O kilomètres a l’intérieur du territoire palestinien. Dans ce contexte navrant, il est important de souligner que ce mur de la
honte, c’est aussi 16.000 hectares de terres confisquées, un déracinement systématique d’oliviers, des vergers, des terrains cultivables et des puits détruits. Ce mur de 650 kilomètres est
l’aboutissement d’une longue chaîne de colonisation, d’occupation et de destruction menée au mépris p ermanent des droits de l’homme les plus élémentaires. Des dizaines de milliers de
palestiniens privés de toute source de revenu, ou plus de 200 000 palestiniens se sont retrouvées isolées, poussés de fait a l’exil, et les 250.000 autres habitants de Jérusalem-Est coupés
totalement du reste de la Cisjordanie. Le mur se situe entre les enfants et leurs écoles, les étudiants et leurs universités, les malades et leur médecin, entre les villages et leurs puits, entre
les paysans et leurs champs ou 55 villages ont été coupes de leurs terres et de leurs puits dont 50 puits expropries pour un total de 5 millions de mètres cubes d’eau.La majorité des colons
israéliens sont désormais installés dans les zones annexées de facto dans des terres cultivées et fertiles.Avec la construction du mur, Jérusalem-Est et ses 290.000 habitants Palestiniens, déjà
séparés du reste de la Cisjordanie par les colonies Israéliennes, se voient complètement encerclés et d éfinitivement coupés de l’arrière du pays.Ce qui annule toute possibilité pour
Jérusalem-Est d’être la capital de l’état de la Palestine .Gaza,ou résident plus d’un million et demi de Palestiniens, est déjà cernée par une barrière électrifiée,et divisée en trois zones
distinctes contrôlées par l’armée israélienne pour protéger quelque 8OOO colons israéliens,qui disposent de 40% du territoire. Le mur pousse au désespoir un peuple entier, qu’il parque dans des
cages a ciel ouvert.
Loin de garantir la sécurité des
Israéliens, il pousse a la recrudescence de la violence dont sont victimes la population civile Palestinienne.Il rend de fait impossible l’établissement d’un état viable et souverain sur les
frontières de 1967.Le mur de la honte préméditée depuis juillet 2002 par Israël, est l’illustration spécifique d’un état raciste et ségrégationniste qui compromet,ainsi toutes les chances de paix
et d’une solution pol itique,juste et durable ,nécessairement négociée.Le 21 octobre 2003 ,l’assemblée générale des nations unies a votée la résolution 1341 condamnant fermement la construction
du mur ,exigeant l’arrêt des travaux de construction ,le démantèlement du mur dans le territoire palestinien occupée,y compris Jérusalem- Est et alentours,qui s’écarte de la ligne d’armistice de
1949 et qui est contraire aux dispositions pertinentes du droit international.
Le mur, long de 650 kilomètres,
avec des tours d’observation munie de radars et abritant des soldats disposant d’un équipement de vision nocturne, avec camera a imagerie infrarouge, complétée par une surveillance vidéo
constante a partir de ballons et de drones (avions sans pilote).Toutes les informations sont relayées en temps réel vers un poste de commande.
Rouleaux de barbelés métalliques
acérés d’une hauteur de 1.80 mètres,entre la route et les barbelés,une piste de sable permet de conserver les traces de quiconque de s’en approcher.Le long des sections considérées par Israël
comme a haut ‘risque’ ,la clôture est remplacée par un mur de béton armée de 8 mètres de haut. Un fossé de 2 mètres de profondeur pour empêcher le passage de véhicules palestiniens, en plus d’un
rouleau de barbelés aiguisés et capteurs au sol destinés à repérer tout mouvement avant que la grille ne soit touchée.En aggravant encore la situation des Palesti niens et en rendant plus
insupportable leur vie quotidienne, le mur de l’apartheid compromet toute perspective de règlement juste du conflit.
Manseur Si Mohamed pour
l'ODH Tizi-Ouzou