Mon vide se rempli de l’angoisse
D’un futur en berne.
Il n’y a plus d’espoir,
Juste la mélancolie pesante
De la maladie qui opère.
Les mots m’échappent
Ainsi que ma pensée.
J’en regretterais presque
Les chimères entrevues
Lors de voyages ailés.
Les neuroleptiques brutaux,
L’hôpital et l’odeur
Du cadavre de mon cerveau
Font un printemps sans fleurs.
Où est ma légèreté ?
Dans le souvenir
D’amours en liberté
Et d’un possible devenir.
Schizophrénie tu mens !
Ce n’est plus une vie,
Errer sans sentiments
Faire les choses sans envie.
Plus de rimes au compteur,
Plus aucun intérêt au mensonge,
Cela n’ira pas mieux.
Le rire a sombré dans l’oubli.
Torpeur. J’ai peur aussi.
Il fait si froid.
Gunnar
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