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( Stérilet au cuivre ) L’heure du retrait !

Publié le 20 juillet 2014 par Lalutotale @lalutotale

steriletretrait1L’un des articles les plus consultés du blog concerne ma méthode de contraception actuelle : le stérilet au cuivre.

Adapté aux nullipares ( = femmes n’ayant jamais eu d’enfants ) aussi bien qu’aux multipares, je lui ai personnellement trouvé toutes les qualités que je recherchais pour une assurance anti-bébés super-efficace. Pour éviter de me répéter, je vous conseille de lire mes impressions sur le stérilet sur ce fameux famous article que vous pouvez retrouver ICI.

Je le portais donc depuis Avril 2012, mon petit stérilet. Je n’ai pas eu d’effets secondaires, des règles régulières et d’abondance normale ( cet article va être très glam’, tu t’en doutes ). Même mes maux de ventre pré-menstruels ont disparu !

Avant d’attaquer mon récit concernant son retrait, je tenais à faire une "petite" parenthèse : Je sais qu’il existe encore, au 21ème siècle, des gynécologues qui refusent d’insérer des stérilets au cuivre aux femmes nullipares et vous avez été très nombreuses à me contacter par email pour obtenir les coordonnées de ma gynécologue. Par déontologie, je refuse de conseiller des médecins, au même titre que des médicaments. Un seul coup de fil au praticien vous suffit pour savoir s’il acceptera de vous poser ce stérilet. Sachez pour info qu’en Allemagne, le stérilet au cuivre est la contraception n°1 pour les jeunes femmes nullipares. Pourquoi n’est-il pas plus recommandé en France ? Je commence à croire que ça ne rapporte pas assez d’argent à l’industrie pharmaceutique…

Voilà, la parenthèse de râleuse est fermée ^^

Pourquoi ai-je décidé de le retirer ?

Vous pourriez vous poser la question, puisque je ne lui ai trouvé que des qualités pendant 2 ans et demi ! Eh bien tout simplement car Musclor et moi avons des projets, hiiiiii :) Evidemment, c’est pas avec mon stérilet dans le bide que le miracle aurait pu se produire alors voilà : même si une visite chez le gynécologue est toujours une torture psychologique pour moi ( je tape systématiquement une petite insomnie la veille de la visite ), elle était indispensable pour m’enlever ce petit bout de plastique !

Musclor a bien proposé d’essayer de le retirer avec les dents (lol) mais c’était peine perdue : à cause de son gros engin, j’ai dû faire re-couper 3 fois les fils du stérilet. Lors de ma dernière visite, ma gygy m’a même dit qu’elle ne pouvait plus couper plus court car on arrivait dans le col de l’utérus…Et pourtant, ça pique toujours le kiki de Musclor !

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Le déroulement des faits

Musclor et moi en avons parlé longuement avant de prendre une décision et la conclusion du weekend dernier fut : OUI, on retire le stérilet !

Mercredi dernier, jour de la reprise du boulot, j’appelle donc l’hôpital du coin pour prendre RDV avec un gynécologue ( histoire de recadrer un peu le contexte, je suis actuellement en déplacement professionnel jusqu’à fin août en Provence ). Je m’attendais à obtenir une date pour le mois d’août, mais à ma grande surprise, la secrétaire m’annonce qu’une place est disponible pour… l’après-midi même !

La secrétaire me demande si j’ai mes règles. Ben non.

Elle me demande si c’est pour bientôt. Euh honnêtement je n’ai pas mes cycles gravés dans la caboche.

Elle m’informe que ce n’est pas une obligation d’avoir ses règles pour un retrait. Je lui avoue alors avoir sérieusement morflé lors de la pose du stérilet, qui s’était déroulé en-dehors de mes ragnagnas. Elle me rassure en me disant que lors du retrait, j’aurais même pas le temps de souffrir.

Je ne peux pas reculer. Je vais passer pour une lavette sinon. Et au moins, je me cogne pas ma traditionnelle insomnie post-consultation. J’accepte après une brève hésitation et file donc à l’hôpital dès la sortie du boulot.

Si vous avez lu mon article sur le stérilet, vous savez que la pose fut un véritable cauchemar. J’ai cru que j’allais y rester. Là. Les pattes en l’air. Chez ma gynéco. Et j’ai béni mon idée de venir consulter chez un gynéco hospitalier plutôt qu’un gynéco de ville : au moins, si t’as un problème, tout est sur place !

Autant dire que j’avais gravement les miquettes pour le retrait. Dire que j’avais une appréhension est bien loin de la vérité : J’AVAIS LES CHOCOTTES GRAVE que ça se passe mal ( voire + mal ) que la pose, avec un gynéco que je ne connais pas de surcroît…

Après 30 minutes d’attente au milieu d’une dizaine de femmes à gros bidon sous une chaleur éreintante, l’interne de la gynécologue vient me chercher. Bon c’est une femme et j’ai toujours des appréhensions avec les gynécologues féminines. Mais je ne vais pas faire ma difficile.

Autour du bureau, l’interne me pose alors des questions sur mes précédentes contraceptions, et surtout pourquoi je veux retirer mon DIU ( =dispositif intra-utérin ) aujourd’hui. Je lui réponds que j’en suis très contente mais qu’à l’aube de mes 30 ans, je souhaite enfin devenir maman. Je l’informe que les fils ont déjà été coupés 3 fois et qu’ils risquent donc d’être très trèèèès courts et difficiles à attraper. Et qu’en plus j’ai pas mes règles. Bref, la misère. Elle tente de me rassurer puis arrive alors la gynécologue. Elle me demande si ça me dérange que l’interne retire le DIU, je lui réponds que pas du tout, du moment que ça fait pas mal ^^ Elle me rétorque que je n’aurais même pas le temps de réaliser ce qui m’arrive.

Je suis sceptique.

Les deux pattes en l’air, je tente de me raisonner une dernière fois.

L’interne passe alors sa tête entre mes jambes, la lampe braquée sur minette. L’insertion du spéculum sera parfaitement indolore, alors que je suis stressée comme pas possible. Elle regarde, farfouille un peu puis après une bonne minute, elle annonce que "Non, elle ne le voit pas".

Gloups.

Je suis sur le point de chialer. Comment va-t-on faire pour le récupérer ? Hein hein hein ??

La gynécologue prend alors la place de l’interne ( entre mes jambes si vous avez bien suivi ) et fouille à nouveau pendant que je fais des prières à Sainte-Foufoune pour qu’on parvienne à voir l’un des fils. Tout à coup, elle clame "ayééééé, je vois un petit point bleu ! Il est là ! Viens voir Germaine ! " ( bon en vrai, l’interne ne s’appelait pas Germaine – du moins j’espère pour elle – mais j’avais pas la tête aux détails à ce moment-là ).

La pince à retrait. GASP.

La pince à retrait. GASP.

Maintenant que le filou est repéré, il va falloir retirer l’engin.

La panique s’empare de moi.

En effet, lors de l’insertion, le stérilet a une forme de I ce qui le rend, en théorie, facile à insérer. Mais maintenant il a une forme de T. Comment les bras du T vont-ils pouvoir sortir nom de dieu ? Et sans me faire mal ? Obligé je vais douiller…

La gynéco me dit qu’elle va compter jusqu’à 3, et à 3 je dois tousser. Elle s’empare d’un outil que je ne vois pas ( et heureusement, quand je vois la taille du bidule en photo ci-dessus…. ) mais que dans ma tête, j’assimile à une sorte de grosse pince à épiler.

Le compte commence :

1…. ( mon dieu je sais pas si tu existes mais je veux pas mourir là, steuplé ).

2….( promis je serai sage pour le restant de ma vie. Steuplé.)

3. TEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH ! ( grosse toux feinte ).

Alors la voilà, la grande question que vous vous posez toutes :

Est-ce que ça fait mal ?

Honnêtement et je n’ai pas l’habitude de mentir : c’est pas un bon moment et oui, ça fait mal.

MAIS la douleur dure une demie-seconde seulement !

Cette douleur est très semblable à celle que j’avais ressentie lors de l’insertion mais elle est tellement fugace que t’as même pas le temps de crier d’ esquisser une grimace !

Toutes mes appréhensions se sont envolées après cette demie-seconde. Certes ce n’est pas indolore mais punaise, contrairement à la pose, il n’y a pas eu besoin de tout triturer pendant des plombes et ça c’est le panard.

Pour toutes celles qui craignent le moment du retrait, et surtout celles pour qui, comme moi, la pose du stérilet s’est mal passée : je tiens VRAIMENT à vous rassurer, le retrait c’est du pipi de chat ! J’ai failli bizouiller la gynéco tellement j’étais contente !

Et après le retrait ?

Naturellement, j’avais prévenu au boulot que je me rendais à l’hôpital et que même s’il s’agissait d’un truc bénin, il était possible que je ne vienne pas travailler le lendemain. Ou alors je viendrais mais avec une démarche de pingouin.

Contrairement à ce que je pensais, je n’ai pas eu de contractions de l’utérus après le retrait. Rien. Nada. Que dalle. Aucun mal de ventre, pas de vertiges. Vraiment rien je vous dis. Je me sentais bien, libérée du stérilet et libérée de l’angoisse du retrait !

Le lendemain néanmoins, j’ai….euh comment dire….sali ma culotte ^^ J’ai cru que j’avais mes règles qui se déclenchaient à cause du retrait du stérilet, j’ai donc couru m’acheter des couches à la sortie du travail. Mais le surlendemain, il n’y avait plus rien. Conclusion :  il s’agissait simplement de petits saignements qui ont duré une journée ! J’ai donc pu me rafraîchir dans la piscine les jours qui ont suivi, hehehe.

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CONCLUSION

Comme je vous l’avais dit ICI, j’ai vraiment trouvé MON moyen de contraception idéal ! Le truc vraiment gégé, c’est qu’on peut tomber enceinte immédiatement après le retrait d’un stérilet au cuivre vu qu’il ne contient pas d’hormones ( et ne dérègle donc pas le cycle naturel ).

Après une pose archi-douloureuse il y a deux ans et demi, j’avais la frousse de me le faire retirer. Au final, cette angoisse s’est totalement évaporée après une demie-seconde de douleur. Et pourtant je n’avais pas mes règles donc mon col de femme nullipare était complètement fermé. Cet article a donc pour but de vous informer sur plusieurs points :

  • Le retrait peut se faire pendant les règles, ou pas du tout. La douleur est vive mais très fugace.
  • Avec un DIU au cuivre, vous pouvez tomber enceinte dans les jours qui viennent !

Mais je tenais aussi à vous rassurer : si votre pose s’est mal passée, comme la mienne, ça ne signifie pas que vous allez morfler lors du retrait, youpi !

Comme d’habitude, si vous avez des questions ou voudriez que je complète cet article, n’hésitez pas à me le dire en commentaires :)



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