Ce que j'aime beaucoup dans les recettes très simples, c'est qu'on profite un maximum des goûts et textures des aliments, disait Claude-Olivier il y a quelques jours alors qu’il nous proposait un bonheur de petite recette de pâtes… et Alhya ne s’y est pas trompée et commentait, comment tu disais, déjà ? du mal à exprimer l'essentiel ? moi je dis TOUT y est !! L’essentiel était effectivement dans son plat parce qu’il n’a pas été plus loin qu’il ne le fallait, il l’a juste fait simplement bon, et c’est sans doute le plus difficile…
Et moi qui ai tellement de mal à retenir ma main quand l’autre voix du dedans n’arrête pas de me crier et si tu ajoutais un soupçon de persil et une pincée de cannelle et une pichenette de 4 z’épices et un souffle toussotant de zorglub malstacdrosé et une larme ennuyée de transpiration de crapaud et… et… elle n’arrête pas cette foutue petite voix ! Et moi je ne sais pas toujours arrêter ma main de verser et verser et reverser…
Et dans ce cas des fois mon hamster il me dit, papa derrière les parfums du persil, de la cannelle, du 4 z’épices, du zorglub malstacdrosé… c’est quoi le p’tit goût ? Là, vainqueur, je fais mon coq et je lance une larme ennuyée de transpiration de crapaud mon fils ! c’est ça le secret ! Lui alors il ajoute juste ben c’est peut-être ce qu’il y a de trop… à moins que ce soit le zorglub, ou les z’épices ou la cannelle ou le persil ou peut-être tout d’ailleurs… et il me plante là perplexe.
Du coup en choisissant Mon livre chouchou pour Anne, le The Kitchen diaries de Nigel Slater chez 4th dont je vous ai parlé il y a quelques jours, j’ai aussi vu cette recette toute simple de pâtes toutes simples mais tellement savoureuses… et je n’ai rien ajouté, rien de rien, non… rien !
Mais je parle, je parle alors que c'est une recette sans conséquences, et comme toujours dans cette série pas d'histoire... ou presque, juste une recette puisque c'est le principe des petites recettes sans conséquences et en plus j’ai un rendez-vous dans un plat de nouilles…
Oricchiettes entomatés toutes simples
Ingrédients : 250g d’oricchiettes (petites pâtes rondes que l’on trouve de plus en plus facilement en grande surface et bien sûr chez les épiciers italiens) – 500g de tomates cerise coupées en deux, si possible en variant les types – 2 gousses d’ail émincées fin – 1 vingtaine de feuilles de basilic – 2 càs de crème fraîche – de l’huile d’olive - du parmesan – sel et poivre
Faites cuire les pâtes selon les indications du paquet, pas trop bien sûr.
Pendant ce temps étalez l’ail sur un grand plat passant au four et étalez dessus les tomates cerises, ajoutez un filet d’huile d’olive, salez. Enfournez sous un grill bien chaud et faites griller les tomates jusqu’à ce que certaines commencent à noircir (attention à ne quand même pas les carboniser).
Dès que les tomates à l’ail sont à point écrasez-en grossièrement à la fourchette une bonne moitié. Versez les pâtes sur ces tomates et mélangez rapidement. Versez dessus le basilic, la crème fraîche, salez , poivrez généreusement, un peu de parmesan et voilà…
Attendez de servir pour mélanger, c’est simplement bon.
Et si vous avez trois seconde et demi pour voter pour ma petite recette de taboulé pour un petit concours, tapez là : votez taboulé !
Le mien est le premier en haut à gauche, le taboulé vert et craquant et surtout surtout si vous trouvez qu’une autre des recettes mérite plus votre vote… n’hésitez pas, ce qu’un jeu ,-) !
Mais pourquoi, je pique-nique, tu pique-niques, il pique… ça tourne à l’obsession c’t’affaire… est-ce que je vous raconte ça…