Wikipédia : une toute petite réflexion

Publié le 20 juillet 2014 par Pierrotlechroniqueur

Tiens, je me faisais, comme ça, une petite réflexion. Un peu désabusée et tristounette. Le fruit d'une impression — peut-être fausse, peut-être pas — qui est celle que rien ne change sur Wikipédia. Du moins, rien sur le plan communautaire. Ou si peu. Cela fait des années maintenant (bientôt sept) que j'étudie le projet sous toutes ses coutures. Et des années qu'il se trouve les mêmes désaccords de fond, les mêmes disputes, les mêmes échanges stériles sur les apostrophes, l'admissibilité, les articles d'actualité et autres, les mêmes manigances pour dire que le méchant c'est l'autre et pas soi, les mêmes vandales qui viennent toujours mettre les mêmes idioties, les mêmes copyvios qui s'accumulent encore et toujours, les mêmes administrateurs qui bossent comme des damnés et les mêmes qui ne travaillent que pour pontifier ... Etc, etc, etc. 

Pire, j'ai même l'impression que ça ne s'arrange pas, notamment depuis ce billet qui va déjà avoir un an. À moins que — et peut-être le confirmerez-vous, ami lecteur — que c'est moi qui deviens con. Un vieux con qui en a trop vu et pousse maintenant ses soupirs de vieux con. C'est possible aussi. Voire probable. Je pense qu'il y a un peu de vrai dans les deux hypothèses : ça ne s'arrange pas et je vieillis. C'est la nature humaine qui veut cela. Tiens, mais d'ailleurs, j'y pense aussi : en fait, ce genre d'ambiance à la fois hypocrite, faussement policée, ou franchement pourrie (selon les saisons et les gens), c'est pareil qu'en vrai. Parce que là aussi, rien ne change : les patrons, les collègues, l'amour, le vent ... C'est la nature humaine.

Moui. Finalement, c'est peut-être moi qui déprime. Surtout que j'oublie l'essentiel : le travail le plus important, lui, est toujours fait. Y compris sur Wikipédia dont le contenu est quotdiennement la préocuppation première de centaines de contributeurs. Alors ça vient bien de moi. C'est ça, je suis fatigué. Et j'ai donc besoin de vacances. Et ça tombe bien : on est en juillet et je suis enfin en vacances. 

Alors bonnes vacances à toutes et tous. Et à dans deux ou trois semaines.