Marie-Christine Mouranche était l’invitée de la 50ème soirée organisée chez Tiasci - Paalam. Elle y présentait son recueil, des astres, dont j’ai déjà fait lecture ici. Elle vivait à Montréal quand elle a choisi de prendre une année sabbatique. Et son sabbat à elle, ce fut une plongée dans l’écriture, plongée non préméditée mais décisive. Et très vite, des formes courtes se sont imposées à elle qui ne connaissait à cette époque rien du haïku. Elle faisait des photographies en poèmes, dit-elle, saisissant une image en effet et l’écrivant, affutant son regard et son stylo. Et non seulement elle semait ainsi des images dans ses carnets, mais encore elle résumait en peu de mots des récits, des contes où la lune et les étoiles trouvaient leur place. Tournant les yeux vers ces ciels, Marie-Christine n’a pas tout de suite compris qu’elle cherchait la Croix du Sud, le ciel de Madagascar. Mais ce soir, elle nous a lu deux textes inédits où cette île de son enfance et de son adolescence est tout ce qu’elle a à déclarer.
Et, comme c'était la 50ème soirée et celle qui précédait la pause estivale, Pierre Aldebert nous a offert quelques chansons et nous avons fêté la rencontre et la poésie.
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