Magazine Design et Architecture
On pouvait penser que malgré la canicule, il ferait frais dans le cloître de la cathédrale, mais que nenni ! En bonne Lorraine, j'ai trimballé ma petite laine... pour rien.
Pas de bousculade pour un soir de semaine ; une assemblée avec beaucoup d'enfants est arrivée tranquillement dans le cloitre éclairé d'une douce lumière. Les spectateurs ont pris place assez tardivement sur les gradins et les bancs au confort spartiate. La musique d'accueil était si faible qu'elle n'aurait pas éveillé la moindre chauve-souris.
La PQR avait annoncé un spectacle épuré. Le récit de l'histoire de la ville est effectivement simplifié pour une meilleure compréhension par un public non averti. Les touristes y trouveront leur compte. En revanche, la voix narratrice est assez désagréable. Une petite voix flûtée est sensée provenir d'une gargouille naïve sans que celle-ci soit mise en valeur.
Ça clignote beaucoup (trop) et la cathédrale en voit de toutes les couleurs... froides pour les périodes dramatiques, chaudes pour les périodes de faste. Quant à présence de la silhouette de Jean Pèlerin dans la salle du chapitre, elle n'est jamais expliquée.
Le grand vitrail du transept sud
Les contreforts tels des flèches vertes
Après en avoir pris plein les yeux pendant 25 minutes somme toute agréables, on peut s'attarder un peu au frais dans la cathédrale ornée de ses plus belles lumières. Pour les expositions que l'on entre-aperçoit en passant, il faudra revenir de jour car elles ne sont pas éclairées.
N'est-ce pas, quelle est belle, cette cathédrale ! Le commentateur ne manque d'ailleurs pas de le répéter, au cas où certains en douteraient.