Portraits croisés. Dernier épisode

Margot étant partie en vacances, Eléonore, Mathilde et Mahel ont joué aux paparazzi dans les allées du festival pour le dernier jour. Rencontres.

Je rencontre Marie-Claire. Originaire de Paris c’est sa première année au festival. Le premier mot qui lui vient à l’esprit lorsque l’on parle du festival c’est “découverte”.

Je croise ensuite sur deux fans du blog, Nicole, ici pour son 37^ème festival et Alexandre son neveu venu de Pau qui rejoindra peut être notre équipe l’année prochaine. Pleins de mots leur viennent à l’esprit : découverte, qualité, musique,… Et Alexandre le dit « (il) revient » l’année prochaine.

Troisième portraits, des voisins de concert. Fabienne et Jo acceptent de se plier à l’exercice pour me faire plaisir. Donc premièrement merci beaucoup. Venus de Bruxelles, ils sont ici pour leur premier festival. Ils soulignent la “qualité, la diversité, l’ambiance”… Oui les gens ont plus de mots qui leur viennent à l’esprit à la fin de l’édition.

Ma quatrième rencontre est musicienne. Elle s’appelle Delphine, elle vient de Paris et elle est altiste. Ici pour son 10 ème festival elle jouera ce soir avec l’orchestre des Champs Elysées. Les points forts du festival : “le cadre, la qualité des concerts” (ceux des autres précise-t-elle en riant) et “l’accueil”.

J’utilise mon sublime anglais pour parler à Klaudia, violoniste du JOA venue de Pologne. Je n’ai pas beaucoup de temps puisqu’elle doit se rendre à un concert mais elle me confie que pour sa première année le festival lui est apparu comme « excitant », « formateur » et « émouvant »

Christophe, 45 ans, nous vient de Nantes ; il dit être ici “par hasard”, puisqu’il était surtout venu pour visiter l’abbaye. Il trouve ce festival “magique, parce que le bâtiment est impressionant, il y a une ambiance très détendue, on sent une impression de mélange et de liberté”.

Chloé a 26 ans et est altiste dans le Jeune Orchestre de l’Abbaye ; c’est son 3ème été au festival. Elle trouve que celui-ci est “de qualité, famillial”, et qu’on y fait des “rencontres formidables”.

Matthias, 36 ans, vient de Dresden. Chanteur au sein du Collegium Vocale, c’est son huitième festival de Saintes. Il y connait tant de monde que pour lui, venir ici c’est omme “revenir à la maison ; c’est toujours sympa de rencontrer des collègues. C’est un peu magique”.

Marie-Françoise, Saintaise, a 60 ans et c’est sa sixième fois au festival, même si elle connait l’événement depuis une quinzaine d’années. Elle y est spectatrice, tout simplement. Dans cette édition, elle y a tout particulièrement apprécié les prestations de Damien Guillon (“sa voix me guérit” nous dit-elle), la qualité des prestations, des interprètes, et l’idée de la toile au-dessus de la terrasse ; pour elle, c’est “un espace libre, un espace de rencontres”.

Enfin, nous ne voulions pas quitter ce festival sans avoir dressé le portrait des membres de Présence chrétienne, qui tenaient un stand à côté de l’église abbatiale. Le père Henri a 31 ans, vient du Burkina, et nous dit avoir fait “beaucoup de découvertes concernant la musique classique”, notamment Bach. 

Quant à Antoine, un Nantais de 23 ans venu pour la deuxième fois au festival, il y a apprécié la “très bonne qualité de la musique, des interprètes”, ainsi que l’ambiance de événement, notamment l’accès libre aux répétitions.

Eléonore Terville, Mahel Nguimbi, Mathilde Plus