Trio de la honte, trio infernal dans le scandale d'une soumission totale et sans précédent aux desiderata des USA et d'Israël en violation de notre tradition diplomatique d'indépendance et d'équilibre qui nous a longtemps permis de gagner le respect de nombre de nations.
Mais alors, qui, demain, nous respectera ?
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L'interdiction de la manifestation de soutien aux Palestiniens de Gaza qui devait se tenir aujourd'hui samedi 19 juillet, interdiction confirmée par le tribunal administratif, consacre le triomphe de la LDJ (largement responsable des violences de la manifestation de dimanche dernier), du CRIF, de la LICRA, SOS racisme (eh oui ! on ne peut pas longtemps cacher pour qui on roule !) qui étaient derrière cette demande d'interdiction, et du gouvernement Valls.
Mettez-y la main et c'est le bras, puis le corps tout entier que vous y laisserez !
Cette interdiction en rappelle une autre - l'interdiction du spectacle de Dieudonné, à Nantes. Souvenez-vous ! -, et vient confirmer ce que l'on pouvait craindre : l'instauration d'un Etat liberticide à la tête duquel on trouvera un trio qui devra bien un jour rendre des comptes, et les élections à venir, comme les précédentes, s'y prêteront admirablement : qu'ils n'aient aucun doute à ce sujet.
Aujourd'hui, et comme à regret, force est de constater que la liste tant décriée, portée par Dieudonné et Alain Soral, liste "anti-sioniste", aux élections européennes de 2009, aura eu le mérite d'une prémonition qui aujourd'hui, explique la détermination, voire la haine, avec laquelle toute la classe politique et médiatique combattra cette liste qui avait tout compris cinq ans avant ce dernier arrêté préfectoral d’interdiction de manifestation, une manifestation de soutien à un Peuple martyr : prémonition de la main mise d'une idéologie qui n'a fait qu'organiser - et qui s'est seulement montrée capable d'organiser - le malheur pour les Juifs d'Israël dans ses frontières reconnues par la communauté internationale, ses voisins, ainsi que les Juifs de la diaspora, et nous tous ici, en France ; main mise sur l'Elysée, Matignon, l'Assemblée nationale et les médias ; et ce sans que l'on puisse se consoler d'une seule exception.
Les données de l'analyse de ce qu'il faut bien appeler "le problème sioniste" sont maintenant claires : chacun devra choisir son camp.
A partir d'aujourd'hui, on pourra compter et nommer ceux qui auront décidé de soutenir la liberté d'expression et de manifestation contre un Etat aux ordres d'une idéologie dont il n'y a plus rien à sauver.
A compter d’aujourd’hui, plus aucun parti, plus aucune élection ne pourront faire l’économie de devoir clairement se prononcer et faire savoir s’ils soutiennent ou non, ici en France, et dans le cadre de la définition d’une politique étrangère, une idéologie de domination, d’humiliation, de spoliation, de ratonnade, de guerre et de chaos concomitante avec une mondialisation qui n'est qu'une guerre - encore et toujours la guerre ! -, contre les salaires, les droits sociaux, les Etats dans leur version providentielle, et la démocratie - notre démocratie ! Qui décide de quoi, où, comment et pour le compte de qui.
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