genre: péplum, fantastique
année: 1961
durée: 1h25
l'histoire: De retour de guerre, Hercule trouve sa bien aimée, Diane, inconsciente. D'après l'oracle Médée, la seule façon pour Hercule de la ramener à la vie est de trouver une pierre sacrée enfoui au plus profond de la Terre, dans le royaume d'Hadès. Il part donc à as recherche, accompagné de Télémaque et de Thésé, après avoir confié Diane au roi Lico. Mais il ignore que c'est ce même Lico qui a empoisonné Diane, et projette de la garder pour lui.
la critique d'Alice In Oliver:
Mario Bava est souvent considéré à juste titre comme le maître du cinéma fantastique italien, mais le cinéaste s'est aussi distingué dans le giallo. Toutefois, au début de sa carrière, il signe quelques péplums, notamment Ulysse en 1954 et Hercule contre les Vampires en 1961.
Inutile de le rappeler mais entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1960, le genre péplum fantastique triomphe au cinéma. C'est par exemple le cas de la saga Hercule. Au niveau de la distribution, Hercule contre les Vampires réunit Reg Park, Christopher Lee et Leonora Ruffo.
C'est donc un certain Reg Park qui interprète le demi-dieu de la mythologie. Certes, son nom ne doit pas vous évoquer grand chose. En vérité, Reg Park est surtout connu en tant que culturiste britannique et pour avoir entraîné Arnold Schwarzenegger.
Au niveau du casting, la présence de Christopher Lee est assez surprenante. En effet, à l'époque, l'acteur est un grand habitué des productions horrifiques et a déjà interprété plusieurs fois Dracula au cinéma. En l'occurrence, Christopher Lee joue ici le personnage de Lico, un être maléfique qui appartient au monde des morts.
Ainsi, les producteurs espèrent donner une nouvelle dynamique (cette fois-ci centrée sur le genre épouvante) aux aventures d'Hercule. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! De retour de guerre, Hercule trouve sa bien aimée, Diane, inconsciente. D'après l'oracle Médée, la seule façon pour Hercule de la ramener à la vie est de trouver une pierre sacrée enfoui au plus profond de la Terre, dans le royaume d'Hadès.
Il part donc à as recherche, accompagné de Télémaque et de Thésé, après avoir confié Diane au roi Lico. Mais il ignore que c'est ce même Lico qui a empoisonné Diane, et projette de la garder pour lui.
Encore une fois, le nom de Mario Bava n'est pas spécialement associé au genre péplum. Avec Hercule contre les Vampires, le réalisateur italien dispose d'un budget ridicule. Le cinéaste doit donc faire appel à son savoir-faire pour pallier au manque de budget.
Hélas, cette production, qui hésite entre plusieurs genres (le péplum, le fantastique et même l'épouvante), a bien souffert du poids des années. Au mieux, il s'agit d'un petit nanar, néanmoins sympathique, et qui s'adresse avant tout aux irréductibles du genre. Les autres seront donc priés de quitter leur siège et de passer leur chemin.
Certes, Reg Park se distingue par son imposante musculature. Cependant, l'acteur est un bien piètre "Hercule". En vérité, le charme de cette aventure ne repose pas vraiment sur les exploits athlétiques du plus célèbre des demi-dieux, mais plutôt sur le bad guy de service, donc Christopher Lee, plutôt convaincant dans le rôle du roi Lico.
Autant être clair: Hercule contre les Vampires n'est pas un grand cru de la saga. Ce n'est pas non plus une infâme bouserie. Mieux encore, on relève parfois quelques passages assez réussis. C'est par exemple le cas quand Hercule descend au royaume des enfers, dans un décor de carton-pâte et digne d'un train-fantôme avec son lot de mannequins en mousse, et qui prête davantage à sourire. Bref, au risque de me répéter, Hercule contre les Vampires s'adresse avant tout aux fans du genre, donc à ceux qui fermeront les yeux sur les nombreux défauts de cette production fantasque.
note: 05/20
note nanardeuse: 13.5/20